Les rumeurs s'intensifient en ce qui concerne un retour possible des activités, mais un point semble déranger quelque peu les joueurs : jouer au sein d'amphithéâtres vides.
Si ce qui est actuellement en négociation se concrétise, les rencontres du circuit Bettman seraient disputées au sein d'arénas désignés durant la saison estivale.
Elles devront toutefois se faire à huis clos afin d'empêcher une plus grande propagation de la COVID-19 au sein de la société.
Cette adaptation sera difficile pour les joueurs qui sont habitués d'avoir l'énergie de la foule avec eux durant une partie. D'ailleurs, Elias Lindholm, des Flames de Calgary, a fait une apparition à l'émission « Boomer in The Morning » sur les ondes de Sportsnet 960 et a donné son point de vue sur cette situation particulière.
Selon lui, les partisans demeurent une partie intégrante d'une rencontre de hockey et les enlever sera difficile pour les joueurs.
De plus, la formation de Calgary est habituée à jouer devant une foule bien garnie au Scotiabank Saddledome.
En effet, elle joue devant 18 571 partisans en moyenne chaque soir, ce qui constitue la sixième meilleure moyenne de la LNH.
Cette énergie apportée par la foule ne se recréera pas par magie et, selon l'attaquant de 25 ans, cela risque de se faire sentir lors des matchs.
Cette pensée est partagée par d'autres joueurs tels que Brad Marchand, qui croit que cela ressemblera à une pratique tout simplement.
Il y en a toutefois qui pensent le contraire et que cela n'affectera pas le moral des athlètes lors des matchs. Notamment l'entraîneur-chef du Lightning de Tampa Bay, Jon Cooper.
Il est vrai que de disputer des parties au sein d'établissement silencieux demeurera une adaptation pour tous les joueurs.
Cependant, la plupart de ceux-ci ont déjà affirmé vouloir continuer la saison et simplement jouer au hockey.
S'ils veulent que cela se produise, ils devront faire cet effort supplémentaire de jouer sans partisans.