Jonathan Toews n'a pas la même opinion que Bettman concernant l'actuelle convention collective
La semaine dernière, la LNH a annoncé qu'elle n'exercerait pas l'option qui lui permet de rouvrir plus tôt l'actuelle convention collective.
La ligue avait jusqu'au 1er septembre afin d'informer l'AJLNH de sa décision. C'est maintenant au tour des joueurs de choisir ou non s'ils se prévaudront de leur option de rouvrir la convention.
Ils ont jusqu'au 15 septembre prochain afin d'informer la LNH de leur décision. S'ils décident de la rouvrir, un arrêt de travail en 2020-2021 est fort possible.
Le capitaine des Blackhawks de Chicago, Jonathan Toews, s'est récemment ouvert à ce sujet, à John Dietz du « Daily Herald » de Chicago. Le Manitobais veut juste être payé le montant qui est écrit sur son contrat.
Pas un dollar de plus, pas un dollar de moins. Il est vraiment tanné de la fiducie « escrow » imposée par la présente convention collective.
Cet « escrow » est, selon Toews, le plus gros problème de la convention. Au fur et à mesure que cette fiducie augmente, les joueurs perdent de plus en plus de leurs contrats garantis.
Les joueurs ont perdu 13,83% de leur salaire en 2015-16 et 12,7% en 2016-17. Les chiffres définitifs des deux dernières saisons ne sont pas encore disponibles.
Pour moi, c'est ridicule. Il ont fait un bon travail afin de afin de faire passer les joueurs comme étant avides lors des derniers lock-outs, et je ne serais pas surpris qu'ils essayent de le faire à nouveau. Pour moi, c'est plutôt noir et blanc. » - Jonathan Toews
Toews n'est pas le seul joueur de la ligue à détester cette fiducie. Le défenseur des Sharks de San Jose, Marc-Édouard Vlasic, a récemment affirmé qu'il souhaitait que ses pairs (les joueurs) optent pour rouvrir l'actuelle convention collective.
À l'instar de Toews, Vlasic est tanné de cette fiducie qui fait perdre aux joueurs près de 15% de leur salaire annuellement.
Ce n'est pas à nous de nous occuper de la (péréquation des revenus). Les joueurs répètent année après année qu'ils n'aiment pas cette fiducie. Il est maintenant temps de mettre ses pantalons de grands garçons. » - Marc-Édouard Vlasic
