Quelques heures plus tard, Joël Bouchard, entraîneur du Rocket de Laval, a livré une généreuse entrevue aux membres des médias. Plusieurs sujets ont été abordés, dont le rendement des espoirs de l'organisation.
Tout d'abord, Bouchard est revenu sur la situation actuelle et sur son implication quotidienne : « Je ne peux pas imaginer les souffrances que vivent certaines familles à différents niveaux en ce moment qui pourraient justifier que je me sente mal pour ma situation ou notre situation. Ce serait tellement égoïste. Tout ce que je peux faire, c'est évaluer ce que nous avons fait à compter du premier jour, comment nous pouvons devenir meilleurs, ce que nous avons fait qui a fonctionné », a-t-il expliqué.
Ensuite, il s'est confié sur la situation au classement avant que la saison soit interrompue. Le Rocket jouait du très bon hockey, il enlignait les victoires et se rapprochait de ses rivaux pour une place en séries. Aux propres dires du pilote de l'équipe, il ne croit pas qu'aucune équipe voulait affronter Laval.
« Non seulement je pense qu'on avait l'équipe pour remonter la pente - qui n'était pas si difficile que ça -, mais je ne pense pas que beaucoup d'équipes auraient voulu nous faire face en séries éliminatoires, surtout avec notre dernière performance contre Belleville », a mentionné Bouchard.
« Je ne veux pas commencer à me projeter dans le futur, mais dans une section très compétitive, avec la jeune équipe que l'on avait, il y a des soirs où je me disais: "je n'aimerais pas ça jouer contre nous", surtout avec la chimie des dix derniers matchs. Ce qui m'encourageait, c'est la façon qu'on se bâtissait une espèce d'aura autour de nous et de l'équipe », a-t-il dit.
Finalement, il est revenu sur la progression des jeunes Noah Juulsen, Ryan Poehling et Jesperi Kotkaniemi.
Dans le cas de Juulsen, Joel Bouchard est content qu'il ait pu prendre part au dernier match, celui du 11 mars. « Il a joué dans 13 matchs avec nous, mais ce n'est pas 13 qui est important, c'est un », a évoqué Bouchard en faisant allusion à la partie du 11 mars. Il a pu jouer un match avant la pause, et ce match a fait toute la différence. Pour moi, c'est le meilleur match qu'il a joué en deux ans avec le Rocket. Ça lui donne confiance », a ajouté le principal intéressé.
Au sujet de Poehling, l'entraîneur-chef du club-école des Canadiens a mentionné qu'il a connu des bonnes et des moins bonnes périodes, mais que ça fait partie de son apprentissage comme joueur de première année.
Finalement, il a mentionné qu'il était satisfait de son rendement avant la pause en raison de la COVID-19.
« Quand il s'est malheureusement blessé, il était devenu dominant dans des aspects du jeu qu'on savait qu'il était capable de faire, mais aussi dans d'autres où il était plus déficient et qui s'améliorent avec de l'expérience. Des bons coups et des ratés. Honnêtement, j'ai adoré travailler avec lui. Selon moi, il a beaucoup progressé dans certains aspects du jeu. »
Crédits : RDS