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Hendrix Lapierre est plus déterminé que jamais

PUBLICATION
David St-Jean
16 septembre 2020  (7h39)
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Le jeune joueur de la LHJMQ Hendrix Lapierre n'a plus besoin de présentation.

Considéré comme un choix top 10 au prochain repêchage avant ses blessures, ces dernières l'ont fait glisser considérablement, si bien qu'il pourrait entendre son nom seulement au 2e tour.

Mis hors jeu le 24 novembre 2019, alors que tout portait à croire qu'il en était à sa 3e commotion cérébrale en neuf mois, Lapierre a reçu le feu vert des médecins le 7 avril dernier, mais il était trop tard.

La pandémie a causé l'annulation de la saison et il n'a pas joué un match en près de 10 mois.

C'est le 3 septembre dernier que le Québécois a enfin pu renouer avec l'action, à l'occasion d'une rencontre hors-concours contre le Drakkar de Baie-Comeau.

La rouille s'est rapidement dissoute, puisqu'il a complété le match avec 2 buts et 2 passes dans un gain des siens par la marque de 6 à 1.

Le succès immédiat dès son retour au jeu est attribuable à son excellent travail durant les 10 derniers mois, mais aussi aux bonnes nouvelles qu'il a reçues au sujet de sa santé.

Après sa commotion du 24 novembre, Lapierre ne ressentait pas les mêmes effets que lors de ses commotions précédentes :

« J'en avais fait une en février et les symptômes que j'avais n'étaient pas les mêmes. J'avais des maux de tête cinq ou dix minutes le matin et c'était tout. Je n'étais pas étourdi. On trouvait ça bizarre parce que je ne me sentais pas super mal ».

C'est son agent, Philippe Lecavalier, qui a fait les démarches pour aller voir le physiothérapeute Dan Dyrek, en Floride. Dyrek a notamment travaillé pour une équipe de la NBA et une autre de la MLB.

Dès les premiers tests, le physiothérapeute avait des nouvelles encourageantes, soit que les symptômes n'étaient pas reliés à une commotion, mais bien à ses vertèbres cervicales qui étaient coincées.

Cette blessure daterait donc de sa première commotion. Après le premier traitement, Lapierre a confié s'être senti 100 fois mieux.

Yanick Jean, l'entraîneur des Saguenéens, avait que de bons mots à l'endroit du Québécois :

« J'ai été vraiment impressionné. Il a pris de la force et son lancer s'est amélioré. Il a aussi pris de l'endurance. Tu vois qu'il a faim parce qu'il était à fond de train à toutes ses présences sur la glace. »

Une chose est certaine, Lapierre a fixé la barre haute lors des entraînements, si bien qu'il semble être revenu encore meilleur qu'avant.

S'il est en mesure de continuer.

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