Dans une entrevue avec La Presse plus tôt cette semaine, le propriétaire a avoué qu'il allait déposer la candidature de la Ville de Montréal pour accueillir une des villes bulles, si le cas se présentait.
Dans la même optique, Geoff Molson n'a pas caché son intérêt pour accueillir des partisans tout en respectant la distanciation physique de deux mètres.
Il aimerait avoir des parties avec 4 000 spectateurs au Centre Bell.
Certes, on est loin des 21 273 spectateurs lorsque la rencontre est présentée à guichet fermé.
Avec la pandémie liée à la COVID-19 au Québec, il serait toutefois surprenant que Geoff Molson reçoive l'aval des autorités gouvernementales même si la situation est bien différente de ce printemps.
Durant les trois premiers mois de la pandémie, la majorité des cas infectés et des personnes décédées de la COVID-19 se retrouvaient principalement à Montréal.
Aujourd'hui, même si le nombre de cas de personnes infectées demeure inquiétant pour les autorités, le nombre de décès est bien moins élevé qu'au printemps dernier.
Le nombre d'hospitalisations et de personnes aux soins intensifs a également diminué considérablement.
Les restrictions émises par la santé publique seraient similaires pour les parties présentées au Centre Bell.
Les personnes qui vivent sous le même toit pourront s'asseoir un à côté de l'autre en portant un couvre-visage toutefois. La date pour le début de la prochaine campagne n'est pas arrêtée à l'heure actuelle.
Plusieurs rumeurs évoquent un début en janvier ou février avec un calendrier condensé ou encore écourté pour revenir à une saison normale dès 2021-2022.
Même si le Tricolore est évalué à plus d'un milliard de dollars selon Forbes, Geoff Molson aimerait bien pouvoir compter sur la vente de billets en vue de la prochaine saison, puisqu'il s'agit de l'un des canaux de revenus les plus lucratifs pour une équipe de la LNH.