Elvis Merzlikins : Je vais gagner un foutu trophée Vézina
S'il y en a un qui n'a pas eu un été facile, c'est bien le gardien de but des Blue Jackets de Columbus, Elvis Merzlikins.
En fait, il a vu sous ses yeux le décès de son coéquipier et bon ami Matiss Kivlenieks le 4 juillet dernier dans une tragédie qui impliquait des feux d'artifice.
Désormais, il souhaite honorer son ancien coéquipier. Effectivement, il a décidé de donner le prénom Matiss comme deuxième prénom à son fils né au courant de l'été. Cependant, aux yeux de Merzlikins, ce n'est pas assez. Ce qu'il souhaite le plus, c'est de remporter le trophée Vézina.
« Mon plan est de gagner un trophée Vézina. Je vais gagner un foutu trophée Vézina, a déclaré l'athlète letton de 27 ans, à The Athletic.
Je ne peux pas faire de promesses, parce que ça demeure du hockey et nous ne savons pas comment ira la saison, mais c'est mon objectif. Je crois que je peux l'atteindre. Je ne m'impose aucune limite. Je vais y aller à fond. »
Je ne peux pas faire de promesses, parce que ça demeure du hockey et nous ne savons pas comment ira la saison, mais c'est mon objectif. Je crois que je peux l'atteindre. Je ne m'impose aucune limite. Je vais y aller à fond. »
« J'ai travaillé fort tout l'été afin d'être plus fort et prêt pour la saison. Je ne vais rien laisser barrer ma route afin de détruire les objectifs que je me suis fixés. C'est ainsi que je vois les choses, que je dois voir les choses. C'est positif. »
Tout de même, il sait que cela représentera un gros défi, surtout par le fait qu'il sera en compétition avec le gardien Joonas Korpisalo.
« Je comprends qu'il y a [Korpisalo] et moi, et nous allons très probablement nous séparer les matchs, a ajouté le gardien de but. Ça reste une "business". J'ai mes opinions. Columbus a ses opinions.
Ce que je peux dire, c'est que je veux jouer au hockey. Je sais que [Korpisalo] veut jouer aussi. Pour notre bien à chacun, c'est mieux de jouer plusieurs matchs. »
Ce que je peux dire, c'est que je veux jouer au hockey. Je sais que [Korpisalo] veut jouer aussi. Pour notre bien à chacun, c'est mieux de jouer plusieurs matchs. »
Maintenant, plusieurs semaines après la tragédie, il semble que Merzlikins soit en paix avec la situation.
« Je n'ai plus de peine. Évidemment, mon ami me manque, mais c'est ce qui me surprend, je n'ai plus de peine et ça ne m'empêche pas de me concentrer sur ma vie. Je suis heureux de pouvoir passer à autre chose.
Quand je parle de lui, ça vient directement du coeur et j'ai envie de pleurer, pas de tristesse, mais plutôt de joie. Je crois qu'il m'a rendu plus fort. »
Quand je parle de lui, ça vient directement du coeur et j'ai envie de pleurer, pas de tristesse, mais plutôt de joie. Je crois qu'il m'a rendu plus fort. »
Crédit : TVA Sports
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