En dix ans, soit depuis la saison 2009-2010, les différentes formations de la ligue ont vu plusieurs joueurs passer, certains ont laissé leurs marques, tandis que d'autres n'étaient que de passage.
L'exercice a bien sûr été fait pour le Canadien et l'alignement étoile des dix dernières années n'a rien de surprenant.
C : Tomas Plekanec (155 buts, 267 passes, 0.63 point/partie)
AG : Max Pacioretty (223 buts, 214 passes, 0.74 point/partie)
AD : Brendan Gallagher (151 buts, 140 passes, 0.60 point/partie)
D : P.K. Subban (63 buts, 215 passes, 0.64 point/partie)
D : Andrei Markov (45 buts, 198 passes, 0.58 point/partie)
G : Carey Price (274-197-55, efficacité de .919 %, moyenne de 2.42 buts alloués par partie)
Entraîneur : Michel Therrien (194-121-37)
C'est durant cette décennie que le Canadien a fêté son centenaire, soit le 4 décembre 2009. Cette célébration semble s'être déroulée il y a des siècles, tellement il s'est passé de choses depuis.
Cette année-là, le CH, qui avait terminé au huitième rang de l'Association Est, surprenait la planète hockey en éliminant en première ronde les Capitals de Washington.
Ils avaient récidivé en deuxième ronde en battant les puissant Penguins de Pittsburgh, avant de perdre en cinq parties contre les Flyers en finale de l'Association Est.
Cette équipe de 2009-2010 avait alors comme joueur de centre le mal aimé Scott Gomez, qui menait un trio entouré des frères Kostitsyn.
Elle contenait également un jeune défenseur nommé P.K. Subban qui allait gagner le trophée Norris et allait être échangé par le club qui l'a repêché sept ans plus tard. 2009-2010 avait été la meilleure saison offensive en carrière de Tomas Plekanec, qui avait cumulé 25 buts, 45 mentions d'aide pour 70 points en 82 parties.
Les choix de Wyshynski pour la dernière décennie ne sont pas discutables. Certains pourraient toutefois être tentés de placer Weber dans cette liste, mais 162 parties avec le Canadien n'ont pas eu autant d'impact, pour le moment, que celles jouées par Markov et Subban avec le club.
Il a toutefois maintenu une moyenne de 0.56 point/partie depuis son arrivée à Montréal.
Derrière le banc, malgré le fait que plusieurs n'aimaient pas comment il dirigeait les jeunes vedettes du club, Michel Therrien n'a pas volé sa place dans ce palmarès.
Il a été constant tout au long de son deuxième passage avec le club, menant le CH en série dans 4 des 5 occasions qu'il a eu avant son congédiement.