Dur retour à la réalité à Vegas
La dernière équipe d'expansion de la LNH, les Golden Knights de Las Vegas, ont mérité leur surnom «d'équipe Cendrillon» l'année dernière.
Ceux que les experts voyaient en fond de classement se sont surpassés jusqu'à s'en rendre à la finale de la Coupe Stanley. Est-ce possible de répéter l'exploit deux années consécutives?
À pareille date l'année dernière, Vegas avait trois gains en poche. En fait, ils ont gagné huit de leurs dix premiers matchs, à la surprise de tous. Même avec des blessures subséquentes à leurs gardiens de but, rien ne pouvait les arrêter.
Les hommes de Gerard Gallant jouaient dans un style qui leur va bien avec une motivation sans fin. Ils ont fini la saison avec une récolte de 109 points (51-24-7).
Après une première saison remplie de promesses et un été actif de la part du directeur général George McPhee, faisant notamment l'acquisition de Paul Stastny et de Max Pacioretty, tout était permis pour l'équipe du Nevada.
Après n'avoir perdu trois matchs consécutifs que deux fois pendant leur saison initiale, ils ont perdu pour la première fois de l'année quatre parties consécutives au moment le plus important, en finale de la Coupe Stanley.
Ils ont maintenant une fiche de une victoire et trois défaites en ce début de campagne alors qu'il a fallu attendre au 31 octobre l'année dernière pour les voir subir leur troisième revers.
Ce qui est d'autant plus inquiétant est la tenue de Marc-André Fleury, qui a une moyenne de buts alloués de 3,95 et un pourentage d'arrêts de 0.846, ce qui est bien en deça de ses chiffres de 2017-18, soit 2,24 et 0,927.
Les joueurs des Golden Knights nous ont habitué à trouver le fond du filet adverse avec régularité et à défendre leur but de brillante façon. Malgré une attaque supposément améliorée cette saison, ils n'ont marqué que sept buts alors qu'ils se sont faits compter à 15 reprises en quatre parties.
Il est très tôt dans la saison pour faire un bilan juste de leurs performances, mais les hommes de Gallant devront se ressaisir rapidement, puisque la division Pacifique est très forte et ils ne peuvent se permettre de déraper trop longtemps s'ils espèrent retrouver le chemin des séries éliminatoires.
Ils auront la chance de se reprendre dès ce soir alors qu'ils croisent le fer avec les puissants Penguins. S'il joue, espérons que Marc-André Fleury ne sera pas trop ébranlé de sa défaite de la veille et qu'il nous donnera un bon spectacle à Pittsburgh, avec qui il a gagné trois Coupes Stanley!
