Âgé de seulement 17 ans, le jeune Finlandais, qui évoluait pour l'Assat de Pori dans la SM-Ligga, entendit son nom résonner dans les hauteurs du Americain Airlines Center de Dallas, lors de l'encan 2018 du circuit Bettman.
À ce moment précis, certes le jeune homme vivait un moment unique, d'être repêché par la formation qu'il idolâtrait depuis sa jeune enfance.
Mais dans son for intérieur, il savait également que pour poursuivre son rêve de devenir un joueur élite dans la Ligue Nationale de hockey, il devait laisser derrière lui sa famille.
Depuis le début de la saison, nous sommes tous »tombé en amour» avec le talent, la personnalité et le sourire du #15 du Bleu, Blanc, Rouge. Le vent de fraîcheur que ce »kid» là apporte à l'équipe montréalaise est incalculable malgré son jeune âge.
Il a été »adopté» à l'unanimité dans le glorieux vestiaire, tout comme les partisans et analystes se le sont »approprié» d'une certaine façon.
Quand on y réfléchit, c'est vraiment une belle histoire celle de Kotkaniemi, qui, il y a à peine quelques mois, n'avait jamais foulé le sol nord-américain.
Cette semaine, Kotky a eu le bonheur de voir son père pour la première fois depuis plusieurs pages tournées sur le calendrier.
En effet, Monsieur Mikael Kotkaniemi est venu rendre visite à son fils dans la métropole et du même coup, vivre les mêmes sensations que Jesperi vit depuis le 22 juin, étant depuis ce temps, un membre à part entière du Canadien de Montréal.
Tiré de l'excellent article d'Arpon Basu du site The Athletic, voici les premiers moments de papa Kotkaniemi dans l'environnement de la Ste-Flanelle
Mikael Kotkaniemi est sorti de l'ascenseur et l'a mené de la salle familiale des Canadiens, jusqu'au hall principal du Centre Bell vers 19 h 30. «Fix You» de Coldplay était déjà en train de jouer.
Le Tricolore foulait la glace et les partisans acclamaient un à un les joueurs avec la fébrilité du Centre Bell.
Ses yeux n'étaient pas fixés sur la patinoire, où Jesperi était l'un des joueurs qui passaient devant les jeunes porte drapeaux à l'entrée de la surface glacée, la première fois qu'il voyait son fils avec un chandail des Canadiens sur le dos avec ses propres yeux et non à travers une lentille de caméra.
Non, l'attention de Monsieur Kotkaniemi était rivée sur l'ambiance de la nouvelle »maison» de son fils.
Il était bouche-bée devant cette foule de plus de 20 000 spectateurs qui acclamaient le Tricolore.
Mikael est arrivé à Montréal lundi soir, rejoignant son épouse Kati qui restera chez Jesperi le reste de la saison.
Le papa partira le 20 décembre, ce qui lui laissera le temps nécessaire pour se plonger dans la nouvelle vie de son fils et, espérons-le, pour laisser le temps à Kotky de s'habituer au fait que son père et ancien entraîneur les surveille depuis les gradins.