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Dossier Byron, Bob Hartley et Therrien avaient communiqué ensemble!

PUBLICATION

10 octobre 2018  (21h07)
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La saison du Canadien en est seulement à ses premières croix sur le calendrier.

Oui certes, il reste encore 80 parties à jouer et le Tricolore ne gagnera pas la Coupe Stanley ce printemps.

Mais l'ajout du personnel d'entraîneurs, les nouveaux venus ainsi que la nouvelle philosophie que l'organisation tente d'apporter semble porter fruit et l'avenir semble plus beau qu'il n'y a pas si longtemps.

Paul Byron a trouvé sa place dans la LNH à Montréal

Les malheurs de Paul Byron à Calgary ont commencé en février  2015 lors d'un match contre les Bruins, après qu'il eut subi une violente mise en échec par derrière.

« La même mise en échec lui a fracturé le gros orteil, foulé le poignet et déchiré des muscles dans l'abdomen, rappelle Hartley, son entraîneur à l'époque. Je pense qu'il savait que sa blessure à l'abdomen était plus sérieuse qu'on ne le croyait, mais il voulait continuer à se battre.  »

«  J'ai travaillé beaucoup avec lui sur la glace pendant sa convalescence parce que je croyais beaucoup en lui. Mais malgré toutes nos précautions, à son retour au jeu, l'abdomen lâchait après une période, un match.  »

- Bob Hartley

Il a finalement décidé de l'opérer sur le tard à la fin de la saison 2014-2015. Un autre rendez-vous à l'hôpital l'attendait en septembre pour qu'on lui retire une vis dans le poignet.

« Il n'avait presque pas patiné de l'été quand il s'est présenté au camp, raconte Hartley. Et dès le premier jour, il s'est blessé de nouveau. Ça a créé un doute dans la tête du personnel médical et de toute l'organisation.

Un bon matin, Brad Treliving, DG des Flames est venu me voir au bureau en me disant qu'on allait soumettre Paul Byron au ballottage. Ça a été un très long 24  heures. J'espérais qu'il reste. Finalement, Montréal l'a choisi et on a découvert un géant dans un corps de petit homme.  »

L'émotion était tangible dans le bureau de Bob Hartley en cet après-midi d'octobre

Paul Byron venait d'être réclamé par le Canadien au ballottage et il était pris d'un grand vertige. Tous les joueurs ne se réfugient pas dans le bureau de leur coach quand ils changent d'organisation, mais Hartley et Byron avaient tissé des liens étroits et les deux hommes ont même versé des larmes à cette occasion

« Nous étions très proches, confiait Hartley. Le Canadien était l'équipe favorite de son père, c'était une certaine consolation, mais il pensait enfin s'être trouvé un nid dans la Ligue nationale avec les Flames et il avait peur de recommencer à zéro.

Je lui ai dit de croire en son talent et que j'allais parler de lui à Michel Therrien. »

Quand Therrien a appelé son vieux chum Hartley le lendemain, celui-ci n'a pas tari d'éloges à l'endroit de Byron.

« S'il reste en santé, ça sera un vol incroyable  », lui a lancé Hartley au téléphone.

Mais justement, Byron n'était pas encore en santé et cette déchirure aux muscles abdominaux n'en finissait jamais de céder. On avait perdu espoir qu'il guérisse, chez les Flames.

Marc Bergevin a fait un pari et on l'a attendu plusieurs semaines à Montréal avant qu'il ne recouvre la santé.

Depuis son arrivée en 2016, l'Ontarien de 29 ans a déjà inscrit 55 buts dans l'uniforme du Canadien. Force est d'admettre que c'est tout un coup de la part du directeur Marc Bergevin.

Qui plus est, Byron est revenu plus tôt que prévu d'une blessure pour débuter la saison avec ses coéquipiers, un vrai guerrier!

Sa vitesse, sa combativité et son endurance font l'éloge de tous!

Prochain rendez-vous du CH jeudi 11 octobre, au Centre Bell face aux Kings.

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