Oui certes, il reste encore 80 parties à jouer et le Tricolore ne gagnera pas la Coupe Stanley ce printemps.
Mais l'ajout du personnel d'entraîneurs, les nouveaux venus ainsi que la nouvelle philosophie que l'organisation tente d'apporter semble porter fruit et l'avenir semble plus beau qu'il n'y a pas si longtemps.
Paul Byron a trouvé sa place dans la LNH à Montréal
Les malheurs de Paul Byron à Calgary ont commencé en février 2015 lors d'un match contre les Bruins, après qu'il eut subi une violente mise en échec par derrière.
Il a finalement décidé de l'opérer sur le tard à la fin de la saison 2014-2015. Un autre rendez-vous à l'hôpital l'attendait en septembre pour qu'on lui retire une vis dans le poignet.
L'émotion était tangible dans le bureau de Bob Hartley en cet après-midi d'octobre
Paul Byron venait d'être réclamé par le Canadien au ballottage et il était pris d'un grand vertige. Tous les joueurs ne se réfugient pas dans le bureau de leur coach quand ils changent d'organisation, mais Hartley et Byron avaient tissé des liens étroits et les deux hommes ont même versé des larmes à cette occasion
Quand Therrien a appelé son vieux chum Hartley le lendemain, celui-ci n'a pas tari d'éloges à l'endroit de Byron.
Mais justement, Byron n'était pas encore en santé et cette déchirure aux muscles abdominaux n'en finissait jamais de céder. On avait perdu espoir qu'il guérisse, chez les Flames.
Marc Bergevin a fait un pari et on l'a attendu plusieurs semaines à Montréal avant qu'il ne recouvre la santé.
Depuis son arrivée en 2016, l'Ontarien de 29 ans a déjà inscrit 55 buts dans l'uniforme du Canadien. Force est d'admettre que c'est tout un coup de la part du directeur Marc Bergevin.
Qui plus est, Byron est revenu plus tôt que prévu d'une blessure pour débuter la saison avec ses coéquipiers, un vrai guerrier!
Sa vitesse, sa combativité et son endurance font l'éloge de tous!
Prochain rendez-vous du CH jeudi 11 octobre, au Centre Bell face aux Kings.