Dominique Ducharme dévoile l'événement qui a tout changé pour le Tricolore
Comme entraîneur recrue dans le circuit Bettman, il est parfois important d'offrir le porte-voix aux vétérans pour prendre la parole et motiver les troupes.
C'est exactement de cette façon qu'a procédé Dominique Ducharme après la troisième défaite du Tricolore face aux Leafs de Toronto dans le quatrième match de la série de premier tour.
Il s'est adressé au capitaine Shea Weber et à ses deux nouvelles acquisitions cette saison en Corey Perry et Eric Staal. Si Weber est reconnu comme un exemple de leadership, Corey Perry et Eric Staal ont tous les deux vécu l'expérience de gagner la Coupe Stanley.
Dominique Ducharme a préféré laisser ses trois joueurs parler aux jeunes joueurs de l'équipe. Ça a eu l'effet escompté, puisque le vestiaire s'est rangé à l'unisson. Tous les membres de cette équipe étaient prêts à tout donner lors du match numéro cinq.
Corey [Perry] a aussi parlé de ses expériences, tout comme [Eric] Staal. Je crois que tout le monde a réalisé que ce n'est pas évident. Ce n'est pas facile être dans les séries dans la LNH.
Aujourd'hui, il y a 15 équipes qui ne font pas les séries. Quand tu as une chance d'être là, il faut en faire le plus possible avec cette chance. À partir de là, notre jeu a vraiment monté d'un cran », a-t-il avoué.
Même si Shea Weber n'a jamais participé au carré d'as en 16 saisons dans le circuit Bettman, son expérience de jeu et son grand leadership a de quoi calmer les jeunes.
On le surnomme papa Weber pour une raison après tout. Eric Staal a mis la main sur la Coupe Stanley en 2006 avec les Hurricanes de la Caroline. L'année suivante, Corey Perry réalisait l'exploit avec les Ducks d'Anaheim.
Reste à voir si les vétérans pourront continuer à galvaniser les jeunes joueurs de l'équipe. Le prochain défi promet d'être colossal et il faudra que tous les joueurs des Canadiens soient à leur meilleur s'ils espèrent se qualifier pour une première finale de la Coupe Stanley depuis la conquête de 1993.
