Deux espoirs du CH affirment qu'il est difficile pour eux de s'entraîner en zone rouge
Si plusieurs jeunes espoirs du Canadien peuvent patiner alors qu'ils ont été prêtés à des équipes européennes, d'autres sont moins chanceux, encore plus s'ils sont des Québécois en zone rouge. Ces derniers ne peuvent ni aller au gym, ni aller patiner dans des arénas car ces deux endroits sont fermés. Ils ne doivent compter que sur ce qu'ils ont chez eux et sur leur imagination...
Les jeunes espoirs du Canadien, Rafael Harvey-Pinard et Alexandre Alain, ont affirmé ce jeudi qu'il est très difficile pour eux de se maintenir en forme étant donné la situation.
« L'endroit où je m'entraînais à Boisbriand est complètement fermé. Du matériel, je n'en ai pas beaucoup. En fait, la première semaine, je n'avais absolument rien. Mon entraînement était donc surtout axé sur le cardio. Maintenant, je m'entraîne dans la cour arrière de Joel Teasdale. On a rassemblé du matériel qu'on a trouvé par-ci par-là. On a un vélo stationnaire, on a ramassé des poids que sa tante et ma blonde possédaient, on a acheté un ballon et des tapis. On réussit quand même à s'entraîner fort, même si le matériel est limité. » - Rafael Harvey-Pinard
« À Québec, on est assez limité en ce qui concerne la disponibilité des patinoires. Pour l'instant, je patine beaucoup moins qu'à l'habitude. Au moins, on sait que le début de la saison n'est pas pour bientôt (on parle du 5 février). D'ici là, la situation a le temps de changer. » - Alexandre Alain
Pour le moment, aucun des deux joueurs n'envisage de traverser vers le vieux continent. Ils préfèrent rester au Québec mais ne ferment pas la porte à l'option. Les deux hommes sont constamment en contact avec Francis Bouillon et Rob Ramage qui prennent vraiment à coeur le suivi de leur développement.
Afin de ne pas perdre de temps durant cet arrêt, les deux hommes en ont profité pour replonger dans les études. Harvey-Pinard est inscrit à la session d'hiver à l'université TÉLUQ où il suivra des cours en finance tandis qu'Alain étudie dans le domaine de la santé.
« Il faut toujours essayer de trouver du positif. La pandémie m'a permis d'avancer mes cours. Normalement, avec la saison, je me contente de deux cours par session. Cette fois, j'en ai pris quatre. Ça me garde occupé et ça me permet de rester dans de bonnes dispositions mentales. À travers mes cours dans le domaine de la santé, je suis des cours en gestion de projet, des cours en entrepreneuriat. » - Alexandre Alain
