Parmi celles-ci, il y a des joueurs québécois qui pourraient être des facteurs clés pour leur équipe ou causer une surprise.
En voici cinq en particulier :
Jonathan Huberdeau (Panthers de la Floride)
Huberdeau est assurément, depuis les deux dernières saisons, l'un des meilleurs ailiers gauches de la Ligue nationale. Après avoir été lauréat du trophée Calder en 2012-2013 en inscrivant 31 points en 48 matchs, Huberdeau a montré une belle progression les années suivantes et il a particulièrement élevé son jeu d'un cran lors de la saison 2018-2019 en récoltant pas moins de 92 points en 82 parties.
Passeur hors-pair, Huberdeau est peut-être l'un des meilleurs fabricants de jeu. Sa vision de jeu, ses passes chirurgicales, son tir précis et sa vitesse font de lui un attaquant constamment dangereux en zone offensive.
Lui et son équipe croiseront le fer avec les Islanders de New York en ronde qualificative. Les Islanders auront la lourde tâche de surveiller le numéro 11, mais heureusement pour eux, le natif de Saint-Jérôme ne connait pas énormément de succès contre eux.
En effet, il compte quatre buts et 13 points en 20 duels en saison régulière face aux Islanders. De plus, il a disputé six rencontres en séries éliminatoires, toutes contre les Islanders, où il n'a amassé que trois points.
Or, le danger avec une vedette comme Huberdeau, c'est qu'il peut débloquer en tout temps et il s'est avéré être une pièce maîtresse pour son équipe cette année, donc New York devrait le garder à l'½il.
Jonathan Drouin (Canadiens de Montréal)
L'ancien des Mooseheads de Halifax reviendra d'une blessure pour affronter les Penguins. Par contre, dans la finale d'association en 2016 opposant le Lightning au Penguins, il avait inscrit quatre buts et une passe.
Avant d'être ennuyé par sa première blessure cette saison, l'attaquant avait 15 points à sa fiche en 18 rencontres, il était efficace en défensive et était davantage impliqué dans tous les facettes de jeu.
Il pourrait faire la différence pour le Tricolore et espérons que ce soit le cas.
Kristopher Letang (Penguins de Pittsburgh)
Letang, un défenseur dynamique, est une menace constante lorsqu'il possède la rondelle en zone offensive. Il possède un très bon coup de patin, un excellent sens du jeu, une très bonne agilité, un bon contrôle de rondelle et un bon lancer.
Cette saison, il a marqué 15 buts en plus d'ajouter 29 passes en 61 parties et il a été utilisé en moyenne 25 minutes et 44 secondes par match.
Son seul grand défaut est qu'il se retrouve souvent à l'infirmerie, mais s'il est capable d'endurer le jeu physique après une longue pause d'inactivité, il pourrait être très dangereux face aux Canadiens.
Le numéro 58 des Pens compte 80 points en 132 matchs lors des tournois printaniers.
Pierre-Luc Dubois (Blue Jackets de Columbus)
Dubois pourrait être un élément intéressant à surveiller face aux Maple Leafs.
Le centre polyvalent a produit en dessous des attentes cette saison en affichant 49 points en 70 matchs alors que la saison précédente, il avait enregistré 27 buts et 61 points.
Il faut tout de même souligner qu'il est le centre numéro un de l'équipe et qu'il a 21 ans seulement.
Centre de gros gabarit, capable de jouer physique et bon sur 200 pieds, John Tortorella confiera certainement d'importantes missions à son joueur de Ste-Agathe-des-Monts.
Les Blue Jackets pourraient prendre de surprise les Maple Leafs, tout comme ils l'ont fait la saison passée en balayant le Lightning de Tampa Bay et Dubois pourrait avoir son mot à dire dans cette série, lui qui a déjà 16 parties éliminatoires (quatre buts et neuf points) derrière la cravate.
Julien Gauthier (Rangers de New York)
Si il y a bien un joueur qui peut avoir beaucoup de motivation à l'approche des séries, c'est bien Julien Gauthier.
Il goûtera non seulement à ses premières séries, mais il jouera surtout contre son ancienne équipe, les Hurricanes de la Caroline, eux qui l'ont échangé au mois de février dernier contre le défenseur Joey Keane.
L'ailier droit de 22 ans a été sélectionné au 21e rang en 2016 par les Canes.
Il n'a disputé que 17 petites rencontres dans la LNH, mais il pourrait tout de même surprendre plusieurs téléspectateurs.
Crédit : TVA Sports