Cayden Primeau prêt pour le grand saut
C'est un total de 198 joueurs et 20 gardiens de but qui ont été sélectionnés avant Cayden Primeau en 2017.
Sélectionné au septième tour par le Tricolore, le principal intéressé n'aurait jamais pu se douter que sa progression se déroulerait à une vitesse aussi fulgurante.
Peu de joueurs de la NCAA ont la chance de parapher une entente professionnelle après seulement deux saisons passées dans le circuit. Pourtant, les Canadiens de Montréal ont vu la perle rare chez le jeune homme de 20 ans.
Depuis que Jaroslav Halak et Carey Price se sont partagé le filet du bleu-blanc-rouge en 2010, il s'agit de la première fois que les Canadiens auront la chance de développer le talent d'un jeune gardien prometteur.
En effet, depuis Halak, les cerbères ayant côtoyé le numéro 31 étaient soit en fin de carrière ou ils n'apportaient pas suffisamment de stabilité pour se voir octroyer un tel poste. Cependant, la tendance qui perdurait depuis quelques années déjà tire à sa fin.
Sans l'ombre d'un doute, Primeau représente l'un des plus beaux espoirs que l'organisation ait eu depuis Carey Price lui-même. Les performances du cerbère ont été remarquables avec l'Université Northeastern l'année dernière. Sa fiche de 25-10-1 n'est pas passée sous silence.
Bien entendu, Primeau ne débutera pas la saison dans la Ligue nationale à moins d'un imprévu majeur. Néanmoins, le jeune homme aura la chance de se développer du côté de Laval sous le règne de Joël Bouchard, et il est prêt à faire le saut.
Par ailleurs, avec Charlie Lindgren qui semble être dans l'impasse au niveau de son développement et Michael McNiven qui fait preuve d'inconstance, il ne serait pas surprenant que l'entraîneur-chef du Rocket décide de faire de Cayden Primeau son homme de confiance cette saison.
C'est dimanche que les amateurs auront l'occasion d'assister aux premiers pas du cerbère avec le Tricolore, alors que les espoirs du CH affronteront ceux des Jets. L'ancien porte-couleurs de l'Université Northeastern partagera le filet avec Alexis Shank.
Source: Journal de Montréal
Prêt à faire le saut chez les pros
