L'équipe devra considérer ces matchs comme une série en rondes éliminatoires et donner le ton dès ce soir. Voici trois éléments à surveiller.
Tout commencera avec un échec avant soutenu
Jusqu'à présent, le Tricolore a fait face à deux brigades défensives qui en arrachent, celles des Maple Leafs de Toronto et des Oilers d'Edmonton. Même si celle des Canucks vient de connaître trois mauvaises performances, il ne faut prendre pour acquis qu'elle ouvrira la porte au CH avec beaucoup de revirements.
La formation de Claude Julien devra se battre pour les rondelles en fond de territoire pour arriver à s'installer et décocher de bons tirs sur Thatcher Demko ou Braden Holtby, qui risquent d'être meilleurs que ne l'a été Mikko Koskinen.
La discpline, une règle d'or
S'il y a bien un élément qui dérange un peu en ce début de saison, c'est l'indiscipline. Contre les Maple Leafs, le CH avait ouvert la porte à une remontée en écopant de mauvaises pénalités en fin du deuxième engagement.
Lors du dernier match, ce sont sept avantages numériques que l'équipe a donnés aux Oilers, c'est beaucoup trop. Les Canucks ont deux excellentes vagues en avantage numérique. À force de jouer avec le feu, le Canadien pourrait se brûler.
Le réveil offensif du trio de Kotkaniemi
Depuis le début de la saison, à toutes les rencontres, un ou des trios se sont levés pour s'inscrire à la feuille de pointage. Cependant, Joel Armia, Jesperi Kotkaniemi et Tyler Toffoli, qui forment la troisième unité offensive n'ont toujours pas débloqué offensivement.
Ils obtiennent de bonnes chances, mais ils n'arrivent pas à capitaliser. Défensivement, ils font un travail impeccable. Kotkaniemi, notamment, effectue de bons jeux en zone centrale pour enlever du temps et de l'espace aux meilleurs joueurs adverses.
Il effectue également de bons replis défensifs. Cependant, si le CH veut quitter Vancouver avec quatre, voire six points, son trio devra répondre offensivement. À trois, ils n'ont qu'un seul point depuis le début de la campagne.