Bientôt la fin de l'ère Kyle Dubas avec les Maple Leafs de Toronto?

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Mathieu Charbonneau
21 septembre 2022 (13h54)

La prochaine saison sera la cinquième de l'ère Kyle Dubas à Toronto, et ce pourrait fort bien être la dernière.

Selon ce que rapporte Jonas Seigel de The Athletic, le DG, qui en est à sa dernière année de contrat, serait sur la corde raide alors qu'il n'y aurait actuellement aucune conversation concernant une prolongation de contrat.

« Kyle Dubas deviendra bientôt le directeur général le plus ancien des Maple Leafs en 25 ans.

La prochaine saison 2022-23 sera la cinquième de Dubas en tant que directeur général des Leafs, une course qui dure plus longtemps que Brian Burke, Pat Quinn et tous les autres prédécesseurs qui l'ont précédé depuis le licenciement de Cliff Fletcher en 1997. »

La loyauté a-t-elle coûté le travail de Dubas?

« Dubas a été loyal, peut-être même jusqu'à la faute. Il est allé au-delà pour protéger ses gars de base, pour qu'ils se sentent heureux et à l'aise. Il n'a jamais émis de critiques sévères en public. Il n'a jamais changé le groupe de leadership comme les Jets de Winnipeg viennent de le faire. »

Le fait que les Maple Leafs n'aient pas entamé de négociations contractuelles devrait faire peur au directeur général et peut en dire beaucoup sur les plans du président de l'organisation, Brendan Shanahan.

Advenant que Dubas soit remercié dans les prochains mois, l'organisation a déjà le candidat idéal dans ses rangs pour lui succéder. Il s'agit du nouveau retraité Jason Spezza.

Spezza a officiellement annoncé sa refaite en mai dernier, après 1248 parties dans la LNH. Les Maple Leafs de Toronto n'ont pas perdu de temps en le nommant, le jour même, à titre d'adjoint spécial au directeur général Kyle Dubas.

Son leadership hors et sur la patinoire fait de lui un meneur, sans compter son expertise dans le monde du hockey. Une année à apprendre le métier pourrait faire de lui un solide gestionnaire de hockey.

On l'a d'ailleurs vu lors d'un match de la Coupe Hlinka-Gretzky, alors qu'il apprenait, comme on dit, sur le tas. Vous pouvez voir dans la vidéo inclue dans l'article ci-dessous comment il avait l'air perdu comparativement aux vétérans tels que Steve Yzerman, Ron Hextall et Kevin Cheveldayoff.