Bergevin aurait pu obtenir plus pour Kovalchuk

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Maxime Grondin
24 février 2020 (18h58)

Dimanche soir, Marc Bergevin en a choqué plus d'un en envoyant Ilya Kovalchuk aux Capitals de Washington.

Cependant, le directeur général du Tricolore sait peut-être quelque chose que l'on ignore encore.

Lors de son point de presse, à la suite des transactions effectuées au cours de la journée, Bergevin semblait se retenir d'en divulguer trop concernant le dossier Kovalchuk.

C'est ce qu'a remarqué le journaliste de la chaîne RDS Patrick Friolet.

En fait, le Québécois a lui-même assuré qu'il aurait pu obtenir davantage en envoyant le joueur russe vers d'autres cieux.

Une affirmation quelque peu étrange puisqu'une organisation cherche toujours à recevoir le plus possible lors d'un échange.

Bref, en l'échangeant à Washington, un choix de troisième ronde revient aux Canadiens.

Il a simplement voulu lui faire plaisir en l'envoyant avec une équipe aspirante à la Coupe Stanley.

«Kovalchuk voulait avoir la chance de gagner cette année. Son choix était d'aller à Washington», a indiqué Bergevin.

De plus, l'homme de 54 ans a précisé que d'envoyer le joueur de 36 ans à un endroit qu'il ne voulait pas aller ne faisait pas partie de ses plans.

« Kovalchuk et moi avons pris la décision ensemble. Je voulais lui trouver un endroit où il avait envie de jouer. J'ai essayé de faire ce qui était le mieux pour lui. C'est une bonne transaction pour nous aussi. C'était important pour lui de se retrouver dans une équipe qui a des chances de gagner la Coupe Stanley. Il méritait un tel traitement », a ajouté Bergevin lors de ce point de presse.

Bref, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond avec cette transaction. Est-il possible que le joueur russe revienne au cours de la saison morte? C'est une possibilité. Kovalchuk a même avoué qu'il réfléchirait à revenir cet été.

Il ne faut pas non plus négliger que c'est Bergevin qui lui a donné sa deuxième chance cette saison lors de sa signature en janvier dernier. Maintenant, il l'envoie avec un prétendant aux grands honneurs.

Il y a assurément quelque chose que le directeur général ne mentionne pas.

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