Bégin a déjà envoyé promener un coéquipier... qui était un choix de premier tour.
Bégin a été élevé de cette façon, soit de travailler comme un forcené afin de se démarquer. L'ancien membre du Canadien n'était pas talentueux (vous comprenez ce que je veux dire), donc il devrait mettre les bouchées triples afin de réussir à se tailler un poste. Pour lui, c'est une grande fierté d'être reconnu ainsi.
De passage au 98,5 FM, celui qui a joué un total de 524 matchs réguliers dans la LNH, dont 266 avec le Canadien, a confié quelques petits secrets. Cette séquence s'est évidemment déroulée lors de la journée du Souvenir, où l'on se souvient des combattants. L'échange s'est passé avec Jérémie Rainville, et à travers ces 22 minutes de discussion, Bégin a mentionné qu'à l'époque des Flames, lors de ses premiers pas chez les grands, il avait envoyé ch*er son coéquipier Oleg Saprykin, le premier choix des Flames en 1999.
Quelle raison Bégin a-t-il évoquée pour lancer ces mots douteux à l'endroit du joueur russe? Il se pognait le beigne. Pendant que Bégin s'entraînait (push-ups, haltère), le beau Saprykin écoutait paisiblement la télé. Bégin lui a dit sa façon de penser assez direct merci et Saprykin a répliqué dans sa langue maternelle, pour ensuite quitter la pièce (salle d'entraînement des Flames). Juste comme ça, Saprykin a joué "seulement" 325 parties au sein de la Ligue nationale. Tout compte fait, il aurait dû pousser plus de fonte.
L'ancien numéro 22 de la Sainte-Flanelle en a profité pour indiquer que certains joueurs talentueux lui disaient de se calmer un brin. Ces gars-là se fient sur leur talent, alors que le pain et le beurre des gars comme Bégin, c'est de besogner comme personne ne le fait dans le but de se tailler une place parmi le talent. Mais... le talent ne peut pas toujours comprendre cette facette, malheureusement. Bref, pouce levé, monsieur Bégin.
Crédit : 985fm
