Avec une tonne de pression en moins, la formation de Dominique Ducharme joue du hockey plus relâché.
Attention, cela ne veut pas dire sans erreurs, car le CH en fait encore trop, comme le dénote le nombre faramineux de tirs accordés à l'adversaire. Mais pour la première fois depuis longtemps, l'équipe est excitante à regarder jouer avec des joueurs de la LNH.
Durant les Fêtes, ce sont pour la plupart des joueurs du Rocket qui animaient le spectacle et qui montraient du caractère soir après soir. Ça fait du bien de voir que cette équipe maintenant beaucoup plus en santé est capable de rendre les matchs plus excitants.
Avec les séries éliminatoires quasiment hors de portée et enfin la fin du mystère entourant le directeur général de l'équipe, le CH peut enfin ne penser qu'à bâtir une bonne culture pour l'an prochain et ça paraît!
Suzuki et Toffoli semblent plus libérés et poussent l'équipe vers le haut. Que dire des gardiens Montembeault et Primeau qui multiplient des miracles. Enfin, les téléviseurs ne sont pas éteints après une période, et ça fait du bien au moral des partisans, du moins un peu.
Car oui, pour la majorité ils veulent le premier choix, mais veulent au moins avoir du plaisir à regader l'équipe se battre jusqu'au dernier sifflet et c'est exactement ce qu'elle fait depuis trois matchs contre des adversaires de haut calibre.
Les Stars étaient quasiment imbattables à la maison, le CH les a vaincu. Les Golden Knights et l'Avalanche sont des puissances et malgré tout, Montréal a réussi à envoyer les deux matchs en prolongation. Il n'y a pas de victoire morale dans la LNH, mais c'est très positif.
La façon dont le CH l'a fait est assez surprenante si l'on compare au début de la saison : cinq matchs de suite avec des buts en avantage numérique et des remontées dans les deux derniers matchs, c'est quelque chose sur quoi bâtir.
Il sera intéressant de voir si le Tricolore pourra maintenir la même constance pour la prochaine rencontre qui sera disputée ce soir au Minnesota.