Le Crunch de Syracuse, un peu à l'image du Lightning de Tampa Bay, n'a pas su tirer profit de sa bonne campagne et transporter ça en séries éliminatoires, se faisant éliminer dès le premier tour par les Monsters de Cleveland.
C'est donc dire que la recrue par excellence de la Ligue américaine, Alex Barré-Boulet, a donné ses derniers coups de patins jusqu'en septembre.
Le récipiendaire du titre de joueur par excellence de la Ligue de hockey canadienne en 2017-18 a donné raison au Lightning de le signer, notamment avec ses 34 buts dès sa première saison professionnelle. Beaucoup d'encre a coulé depuis cette signature, puisque la plupart des partisans l'auraient voulu à Montréal.
La vérité est que Barré-Boulet a grandi en étant fan des Canadiens. Plus jeune, il faisait la route, avec son père, de Montmagny à Montréal pour aller au Centre Bell. N'ayant pas été repêché et jouant alors pour l'Armada de Blainville-Boisbriand, la logique voulait qu'il fasse partie de la Sainte-Flanelle, mais le destin en a décidé autrement.
Selon Jean-François Fortin, un entraîneur-adjoint avec l'Armada, le Tricolore n'a que lui à blâmer :
Le Canadien a tout simplement manqué le bateau, mais on ne peut pas imputer toute la faute à Marc Bergevin et son équipe de dépisteurs.
En effet, Barré-Boulet a été charmé par le Lightning à cause des succès que connaissent plusieurs joueurs de petite taille avec cette formation, notamment Yanni Gourde. D'ailleurs, Alex a le même agent que Gourde et Marchessault : Paul Corbeil. C'était donc facile de choisir Tampa Bay, selon les dires du principal intéressé :
Avec ses 5'9" et ses 167 livres, on peut dire hors de tout doute que la taille de Barré-Boulet a joué en sa défaveur lors des séances de repêchage et par la suite, mais le jeune homme a fait preuve de ténacité. Il a encore besoin de travailler son coup de patin et sa force physique, mais une chose est certaine, il est voué à un très bel avenir!
Crédit The Athletic :
La première saison pro de Barré-Boulet a prouvé que le Lightning avait vu juste