D'abord, les deux gardiens réguliers ont autant de victoires et on peut dire qu'il s'agit d'un excellent duo dans les filets pour Montréal.
L'attaque du CH n'a pas été aussi explosive depuis un bon moment déjà. Toutefois, au travers de ces remarques, il ne faut surtout pas sous-estimer la ligne bleue de l'équipe.
En défense, l'équipe a deux nouveaux visages au sein du top-6 cette année. On les connaît bien maintenant, Alexander Romanov et Joel Edmundson se débrouillent bien depuis les premiers matchs de la saison. Par contre, la vedette chez les défenseurs, on peut affirmer sans se tromper que c'est Jeff Petry.
Il est vrai que Shea Weber a eu son moment de gloire dernièrement. Plus de 1000 matchs en carrière, ce n'est pas rien. Le capitaine totalise tout de même sept points, dont deux buts, dans ces douze premières joutes.
Néanmoins, son collègue fait du très bon travail offensivement. Jeff Petry en est à six buts et huit passes, sans oublier que sa semaine de six points lui ont permis d'être nommé troisième étoile de la semaine par la LNH.
Certains partisans optimistes ont même lié le numéro 26 au trophée Norris s'il maintenait ce rythme pendant le reste de la campagne. Il a de quoi être satisfait, Petry joue probablement son meilleur hockey en carrière et Shea Weber en profite davantage que l'on croit.
Si Weber demeure tout un défenseur, il faut dire que 35 ans, c'est de l'âge pour un capitaine ayant le plus de temps de glace dans l'équipe. Ainsi, le fait d'avoir la pression de mener la défense autant offensivement que défensivement ne doit pas manquer à l'ancien des Predators.
Il a encore un mandat important offensivement, évidemment, mais Petry lui enlève certainement beaucoup de poids sur les épaules dans cet aspect. Le cadet des deux a plus de temps de jeu en supériorité numérique, tandis que le capitaine s'occupe davantage du jeu avec un homme en moins.
Il faut également souligner que Petry mène la LNH pour le différentiel avec +14, sommet dont qu'il partage avec son partenaire en défense, Joel Edmundson. L'ancien des Oilers est aussi au deuxième rang des marqueurs à la ligne bleue, derrière le jeune prodige Quinn Hughes.
C'est simple, le défenseur américain de 33 ans bat son capitaine au chapitre des points, du différentiel ainsi que du temps de glace avec un homme en plus et se distingue dans les hauts de classements dans le circuit Bettman.
Est-il meilleur? Il y aura toujours un débat en ce sens, mais a-t-il gagné en importance depuis le début de la saison? La question se pose.