Le promoteur Yvon Michel a de quoi soupirer, puisque les accusations étaient très sérieuses.
La Régie des alcools, des courses et du jeux (RACJ) reprochait la présence de plusieurs membres du crime organisé montréalais à l'intérieur du périmètre de sécurité réservé aux officiels, aux services d'urgence, aux médias et aux invités de l'organisateur en plus d'avoir utilisé son permis au bénéfice d'un tiers et d'avoir terni l'image de son sport.
Finalement, la RACJ a tenu uniquement les charges liées à l'organisation d'avoir tenu un combat « arrangé » ou « concerté » entre les deux vedettes.
C'est ce que rapporte l'Agence QMI dans un article publié sur les différentes plateformes de Québecor, vendredi.
De son côté, le principal intéressé s'est empressé de partager la nouvelle sur son compte Twitter.
La suspension sera effective dès que le gouvernement du Québec aura l'aval pour la relance des activités dans l'industrie des sports de combat.
Somme toute, le promoteur s'en sort bien dans les circonstances. Il faut se souvenir que plusieurs membres influents de l'organisation des Hells Angels étaient présents le 29 septembre 2019.
Parmi les membres influents du réseau, Salvatore Cazzetta, Salvatore Brunetti, Yvon Tanguay, Stéphane Plouffe, David Lefebvre et Vincent Boulanger se trouvaient dans la rangée tout juste derrière celle du propriétaire de GYM.
Toutefois, le Groupe Yvon Michel a été blanchi des accusations d'entretenir des liens avec le crime organisé. Il va de soi que la Régie aura les yeux rivés sur les prochains galas organisés par GYM.