Une saison à oublier pour Jesperi Kotkaniemi
Le jeune attaquant Jesperi Kotkaniemi se souviendra longtemps de sa deuxième saison dans la Ligue nationale de hockey et non pas pour les raisons qu'il aurait probablement souhaitées.
C'est avec un peu de surprise que le troisième choix au total du repêchage de 2018 a connu des ennuis en ce début de saison.
Avec huit petits points en 36 matchs, celui qui avait connu une bonne première année à son entrée en LNH a semblé chercher ses repères plus que jamais.
Dès le début de la campagne, la relation de confiance avec son entraîneur-chef Claude Julien a été remise en question.
Voyant son temps de jeu diminuer à vue d'oeil, la frustration a commencé à se faire sentir. Sévère envers lui-même, prompt à la critique avec un air sérieux, ne sont pas des choses auxquelles le Kotkaniemi de l'an dernier nous a habitués.
Le jeune homme de 19 ans ne s'est toutefois pas apitoyé sur son sort et il a continué à travailler fort pour tenter de s'en sortir. Puis, la malchance a commencé à frapper.
Plus tôt dans l'année, le Finlandais a subi une commotion cérébrale lors d'un match. Il n'a jamais vraiment semblé se remettre sur pied après cela, avant de finalement être affecté au Rocket de Laval en février.
Tel un vrai professionnel, Kotkaniemi a accepté sa rétrogradation pour aller apprendre sous les ordres de Joël Bouchard, où il a très bien fait.
Avec 13 points en autant de parties (1B, 12A), l'entraîneur du Rocket a notamment mentionné qu'il aimait l'ouverture d'esprit et l'attitude de son joueur.
Au final, une blessure à la rate aura eu raison de sa saison et il s'agit vraisemblablement d'une campagne que l'attaquant voudra oublier.
Toutefois, cette suite d'événements n'est pas totalement négative.
À Laval, même si l'expérience a été de courte durée, Kotkaniemi a eu la chance d'améliorer certains aspects de son jeu, retrouver ses repères, mais avant tout apprendre à se faire confiance sur la patinoire.
Le joueur de centre est doté d'un talent indéniable, mais pour certains, le Canadien a fait le mauvais choix au repêchage de 2018.
Son renvoi à Laval n'est aucunement lié à un échec, tout comme sa campagne plus difficile. Le passé en est la preuve, il faut attendre quelques saisons avant de porter un jugement définitif sur la valeur d'un joueur.
Les attentes étaient au rendez-vous cette année et certains partisans auront été déçus de son rendement. Cependant, il faut se rappeler qu'il n'a que 19 ans et il faut encore qu'il se développe que ce soit avec le grand club ou avec le club école de l'organisation.
Soyez assurés qu'il sera de retour l'an prochain, bien préparé et plus en forme que jamais.
