Une relation importante se développe entre Maxime Talbot et l'espoir de premier plan, Samuel Poulin
Les années précédentes ont prouvé que pour qu'un jeune joueur se développe à la hauteur de son potentiel, il a certes besoin de posséder un talent indéniable et une ardeur au travail irréprochable, mais il doit d'autant plus avoir un entourage positif qui saura le pousser dans la bonne direction pour son développement personnel.
Lorsqu'il a vu les Penguins de Pittsburgh convertir leur sélection de premier tour en 2019 pour mettre la main sur le Québécois Samuel Poulin, Maxime Talbot a alors immédiatement ressenti que le jeune natif de Blainville était un projet qu'il voulait entreprendre et encadrer à sa façon :
En effet, Talbot est récemment devenu à l'emploi de l'agence de joueurs CAA, la célèbre firme menée par Pat Brisson, et lorsqu'il a constaté quelle énergie habitait le capitaine du Phoenix de Sherbrooke, l'ancien des Penguins a tout de suite voulu établir une relation avec le principal intéressé :
« Ç'a été facile de faire un rapprochement, a fait valoir Talbot, qui est en partie responsable du développement des joueurs appartenant à CAA. La personnalité du kid est vraiment attachante parce que c'est un gars qui veut toujours s'améliorer et qui est très mature pour son âge. »
« C'est quand même facile d'essayer de guider un jeune comme ça, qui veut apprendre, qui en demande et qui est toujours à l'affût de tout ce qui pourrait lui permettre de s'améliorer. Pour un gars de développement, c'est un candidat parfait parce qu'il a faim et qu'il est réceptif. »
De son côté, Samuel Poulin estime que de côtoyer régulièrement un homme qui a grandi dans la culture gagnante des Pens en plus d'avoir partagé le vestiaire des leaders actuels est un élément important pour le reste de sa carrière :
« Ça peut juste être bon pour moi, a commenté Poulin. Surtout qu'il y a des joueurs de son temps qui sont encore là aujourd'hui. Le préparateur physique Andy O'Brien était là quand il jouait, même chose pour Crosby et Malkin. Il m'a donné quelques conseils sur la façon d'approcher ces gens. C'est juste du positif. »
Une relation qui n'a pas d'âge
Dix-sept années séparent la naissance de Talbot à celle de Poulin, mais cela n'a pas empêché les deux athlètes de développer une étroite relation professionnelle et amicale, eux qui s'entraînent régulièrement ensemble en plus de jouer à diverses sports ensemble, comme le tennis.
Ceci étant dit, leur chimie n'a cessé d'évoluer dans les derniers mois, si bien que le jeune homme n'a que du positif à retirer des moments qu'il passe avec le champion de la Coupe Stanley :
« On s'entend super bien même s'il est plus âgé et qu'il a une famille, a renchéri le capitaine du Phoenix de Sherbrooke. On passe du temps ensemble et on a du fun. »
Et comment l'ancien numéro 25 voit cette relation agent-joueur?
« Je pense qu'à la base, être agent de joueurs, c'est de créer une relation, a expliqué Talbot. Pour avoir la confiance du kid, il faut qu'il te connaisse, mais aussi que tu le connaisses très bien. Tu dois savoir ce qu'il aime et savoir comment il pense pour l'amener à se dépasser. »
« Quand il vient chez nous comme ça, c'est une manière de mieux le connaître. [] La relation est importante. Est-ce que ça dépasse la relation agent-joueur? Peut-être. Et je pense que c'est ça être un agent. On veut permettre au joueur de se développer le mieux possible. »
« S'il me considère comme un mentor et qu'on développe une relation amicale en même temps, alors pourquoi pas? »
D'ailleurs, nous avons récemment appris que les Penguins avaient invité Samuel Poulin à se joindre à l'équipe lors des prochaines séries, ce qui sera un énorme avantage pour son développement, même s'il ne joue pas une seule minute, selon son agent :
« Juste le fait d'être autour de l'équipe pendant les séries éliminatoires à l'âge qu'il a, c'est de l'or en barre, a-t-il lancé. D'abord, il va pouvoir patiner et se mettre à jour dans son entraînement avec un des meilleurs préparateurs physiques de la LNH, mais il va avoir la chance de regarder aller Sid. »
« Il s'en va dans une grosse machine, dans une situation particulière, mais dans une équipe qui a encore une chance de remporter la Coupe. Ça n'a pas de prix d'apprendre d'un leader comme Sid, et je suis convaincu qu'il n'y a pas de meilleure place pour Sam. »
En lever de rideau, nous mentionnions que l'entourage était capitale pour le développement d'un jeune espoir comme Samuel Poulin.
Décidément, en ayant Maxime Talbot comme agent de joueurs et Sidney Crosby comme exemple, parions que tous les pions sont en place pour que le jeune ailier gauche soit en mesure de maximiser son potentiel lors des prochaines années.
Une chose est certaine, nous lui souhaitons la meilleure des chances pour le reste de sa carrière.
