Une défaite qui ne passe pas à Nashville
Les partisans des Predators de Nashville peuvent parfaitement témoigner d'avoir vécu les montagnes russes de l'espoir et du désespoir en 2019-20.
Affichant une fiche de 35-26-8, les Predators sont passés de la première place de la division centrale la saison dernière (avec la bannière à l'appui) à la cinquième, et ont souffert d'un flagrant manque de constance sur la patinoire.
Malgré cela, les Preds ont tout de même réussi à obtenir leur laisser-passer pour la ronde de qualification, dans le cadre du plan de relance de la Ligue nationale de hockey.
Six jours plus tard, le directeur général David Poile n'a toujours pas digéré l'élimination de son équipe subie aux mains des Coyotes de l'Arizona et il promet de gros changements à venir au sein de l'organisation.
D'autant plus que Nashville n'a pas réussi à passer le deuxième tour des éliminatoires depuis qu'elle a atteint la finale de la Coupe Stanley en 2017.
Et ce, malgré les transactions effectuées par le DG pour tenter d'amener une culture gagnante dans la formation du Tennessee.
Rappelons que l'homme de hockey n'a pas hésité à transiger son capitaine de longue date en Shea Weber, amener Kyle Turris des Sénateurs d'Ottawa, en plus de mettre la main sur Ryan Johansen en envoyant le défenseur Seth Jones aux Blue Jackets de Columbus.
Il s'agit sans l'ombre d'un doute de mouvements qui auraient dû avoir un impact à long terme, et pourtant.
« Selon les deux dernières années, autant en saison régulière qu'en éliminatoires, nous n'allons pas dans la bonne direction, a ajouté l'homme de 70 ans. Nous avons plusieurs bons joueurs, mais ils n'ont pas été en mesure de s'unir afin de produire les résultats auxquels on s'attend. Ainsi, il est clair que nous allons devoir apporter des changements. »
David Poile a critiqué la deuxième ligne de l'équipe, qui comprenait souvent Matt Duchene, Kyle Turris et Mikael Granlund.
Duchene, qui a signé un contrat de sept ans et de 56 millions de dollars l'été dernier, n'a obtenu que 42 points en 66 matchs de saison régulière et deux points en quatre matchs d'après-saison.
Parions qu'il y aura du mouvement dans les prochains mois à Nashville. L'homme de hockey mentionne considérer toutes les options sur la table afin de rendre son équipe meilleure pour la saison 2020-2021.
Crédit: TVA Sports
ÇA RISQUE DE BRASSER À NASHVILLE
