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Un ultimatum de 53 heures et une année de contrat brulée pour Alexander Romanov

PUBLICATION
Charles-Antoine Nicol
7 juillet 2020  (11h35)
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Dans la journée de lundi, la LNH et l'Association des joueurs (AJLNH) en sont venus à une entente aux termes d'une prolongation de quatre ans de l'actuelle convention collective qui devra être renégociée après la saison 2025-26, ne manquant pas de corriger certains points problématiques en plus d'apporter des précisions quant au protocole de retour au jeu dans le circuit.

Cela dit, certains informateurs à travers la LNH nous en ont appris davantage concernant certaines particularités entourant la situation contractuelle de certains joueurs de la ligue.

Si nous avons notamment appris qu'Alexander Romanov ne pourra participer à la reprise des activités cet été, semblerait-il que le jeune défenseur est maintenant soumis à un ultimatum de 53 heures qui pourrait potentiellement brûler sa première année de contrat et ce, sans disputer une seule rencontre :

Pour résumer les propos de Severalli et Friedman, le CH et le clan Romanov sont maintenant poussés à un dilemme.

De prime abord, on se souviendra que les deux parties ont accepté une entente verbale au début du mois de mai dernier, laquelle n'était pas encore officielle aux yeux de la LNH puisqu'il n'y avait pas eu de développement concernant la reprise des activités.

Or, avec l'annonce d'hier concernant la convention collective et le retour au jeu, les joueurs de la LNH doivent maintenant approuver cette nouvelle entente et lorsque le tout sera réglé, Bergevin et Romanov auront une fenêtre de 53 heures à partir du troisième jour suivant la signature du renouvellement de la convention, dès midi, et celle-ci se fermera le cinquième jour après la signature, à 17h00 .

Donc, si les joueurs acceptaient le tout en date d'aujourd'hui (mardi 7 juillet), la fenêtre s'ouvrirait ce vendredi 10 juillet à midi et se fermerait à 17h00, dimanche le 12 juillet.

Toutefois, si Romanov et le CH officialisent le contrat d'entrée du jeune défenseur durant cette fenêtre. le principal intéressé brûlera la première année de son contrat sans même jouer, sans recevoir de boni à la signature pour la saison 2019-20 et ne pourra en recevoir pour la saison 2020-21 avant le 1er novembre prochain.

Les joueurs exclus auront un moyen de jouer

En second lieu, notons que les joueurs des sept formations exclues du format à 24 équipes, soit les Red Wings de Détroit, les Sénateurs d'Ottawa, les Kings de Los Angeles, les Sharks de San José, les Ducks d'Anaheim, les Sabres de Buffalo ainsi que les Devils du New Jersey pourront jouer ailleurs en Amérique du Nord, du moins si leur contrat vient à échéance à la fin de la saison 2019-20.

Donc, un joueur de l'une de ces formations sans contrat ou un athlète de l'une des 24 équipes qui refuserait de participer à la reprise pourra signer un contrat avec une formation à l'extérieur de l'Amérique du Nord pour poursuivre la pratique de son métier.

Toutefois, seuls les joueurs des sept exclues seront éligibles à effectuer un retour dans la LNH pour la saison 2020-21 s'ils choisissent cette avenue, alors que ceux des 24 équipes qui ont décidé de leur plein gré de ne pas participer au plan de retour et qui se seront exilés ailleurs ne pourront pas évoluer dans la LNH avant la saison 2021-22.

Un dernier point qui concerne plusieurs joueurs du CH

Finalement, Frank Seravalli a apporté une dernière précision importante pour toutes les équipes de la LNH, mais particulièrement pour le Canadien de Montréal.

C'est que tous les joueurs dont l'entente prendra fin au terme de la saison 2020-21 auront l'occasion de prolonger leur contrat avec leur équipe respective dès le troisième jour suivant la signature de la convention collective.

Ce prolongement pourra être effectif dès la campagne 2021-22.

Ce point veut donc dire que de nombreux joueurs du CH étant dans cette situation, comme Brendan Gallagher, Tomas Tatar, Phillip Danault, Jesperi Kotkaniemi, Ryan Poehling, Joel Armia et Jeff Petry, pour ne nommez que ceux-là, seront en mesure de prolonger leur association avec le Canadien prochainement, dépendamment de l'évolution dans le dossier de la convention collective.

Bref, disons que ces petites particularités sont tirées par les cheveux.

Néanmoins, dans les circonstances actuelles, la LNH n'avait d'autre choix que de trancher dans ces nombreux dossiers et même si la situation entourant Alexander Romanov laissera des partisans du CH dans un état de frustration, il faut se dire que s'il accepte de signer avec le CH et donc, de brûler une année de contrat, ce geste l'empêchera d'évoluer dans la KHL la saison prochaine, ce qui serait une bonne nouvelle en soi.

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