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Un scandale à glacer le sang éclabousse Hockey Canada et la Ligue canadienne de hockey

PUBLICATION
Mathieu Charbonneau
26 mai 2022  (15h24)
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Rick Westhead (TSN) vient de publier une histoire qui donne froid dans le dos.

Hockey Canada et la LCH ont officiellement publié un règlement avec une femme qui aurait été agressée sexuellement par huit joueurs de la LCH, dont des membres de l'équipe médaillée d'or du Championnat Mondial de Hockey junior 2017-2018.

Après avoir reçu le règlement final, la femme a accepté d'abandonner toutes les charges. Hockey Canada, la Ligue canadienne de hockey, ainsi que les joueurs impliqués, ont tous été nommés parmi les «défendeurs» dans cette cause.

Les allégations au tribunal ont révélé ceci :

« La plaignante a affirmé avoir été agressée à plusieurs reprises alors qu'elle était en état d'ébriété dans une chambre d'hôtel à la suite d'un gala et d'un événement de golf de la Fondation Hockey Canada en juin 2018. »

Huit joueurs anonymes de la LCH ont été nommés dans l'affaire, ainsi que Hockey Canada et la Ligue canadienne de hockey. Nous tenons à vous avisez que les détails suivants sont extrêmement graphiques :

« Selon le procès, les joueurs lui ont ordonné de caresser leurs organes génitaux et de leur faire une fellation.

Les joueurs auraient également chevauché la plaignante tout en plaçant leurs organes génitaux sur son visage, ils auraient giflé la plaignante sur ses fesses, craché sur elle, éjaculé en elle et sur elle, eu des rapports vaginaux avec elle, l'ayant empêchée de quitter la pièce alors qu'elle essayait de s'en sauver. »

« Tout au long des agressions, la plaignante a ressenti une appréhension permanente de dommages physiques imminents de nature sexuelle. »

« Les actions des accusés "nommés ici John Doe" ont semé la terreur et la peur dans l'esprit du demandeur. Les défendeurs John Doe exerçaient un contrôle total sur la plaignante et l'avaient isolée des autres.

Le nombre d'hommes et le fait qu'ils avaient amené des bâtons de golf dans la chambre intimidaient davantage la plaignante.

En conséquence, la plaignante a acquiescé à leurs actes sexuels répétés et à leur instruction de s'y livrer, mais cela ne constituait en aucun cas un consentement valide en vertu de la loi de la part de la plaignante. »

La plaignante a allégué qu'elle était trop ivre pour donner son consentement en bonne et due forme.

« Parfois, la plaignante pleurait et tentait de quitter la pièce mais a été dirigée, manipulée et intimidée pour qu'elle reste, après quoi elle a été victime d'autres agressions sexuelles », indique le procès.

Nous devons préciser que le règlement dans cette affaire n'équivaut pas ici à un aveu de culpabilité par Hockey Canada et par la Ligue canadienne de hockey.

Pour les troublants détails:

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