«Si le repêchage n'était que de lancer des darts sur un tableau en espérant avoir de la chance avec nos choix, nous n'investirions pas autant d'argent dans notre groupe de recruteurs.
Et je crois que l'on devrait même investir encore plus. Il y a toujours un certain niveau d'incertitude durant les repêchages, mais le milieu d'où je viens, nous recrutions des enfants de 14 et 15 ans sans possibilité de les voir faire des tests physique et psychologique comme c'est le cas avec les joueurs éligibles au repêchage.
Donc oui, je crois en la faculté d'identifier et sélectionner les bons joueurs. Si notre équipe de recruteurs croit fermement en un joueur qui est beaucoup plus haut que les autres sur notre liste, oui j'échangerai des choix pour aller le chercher.»On se souvient que l'ancien DG Marc Bergevin était très réticent à transiger des choix au repêchage pour améliorer la sélection du Canadien. On peut dire que ça fait du bien de voir un directeur général vouloir prendre certains risques pour améliorer son équipe.
Et comme le repêchage se tiendra à Montréal, on pourrait peut-être assister à un coup d'éclat de la part du nouvel état-major du Canadien.
On se rappelle qu'un autre ancien agent devenu DG, Pierre Lacroix, avait volé la vedette à son tout premier repêchage avec les Nordiques en 1994, alors qu'il avait échangé Mats Sundin à Toronto dans une transaction impliquant six joueurs et deux choix de première ronde.
Est-ce que Kent Hughes et Jeff Gorton seront aussi spectaculaires que Pierre Lacroix?
La réponse en juin prochain, mais chose certaine, ça risque de faire changement par rapport aux années Bergevin.