Chez le CH, les dossiers sont également sur la glace et celui de Phillip Danault ne fait pas exception.
Le joueur de centre écoulera la dernière année de son contrat l'an prochain et de son propre aveu, les négociations sont au point mort.
Aujourd'hui, Éric Bélanger et Guillaume Latendresse, deux anciens joueurs québécois, ont parlé publiquement de l'importance de garder Danault avec le CH pour longtemps.
Ils ont tous les deux raison, car ce type de joueur ne se trouve pas à tous les coins de rue.
Avouons-le, lorsque Marc Bergevin a échangé Dale Weise et Tomas Fleischmann aux Blackhawks en retour de Phillip Danault et d'un choix de deuxième ronde qui allait devenir Alexander Romanov, rares étaient ceux qui croyaient que le joueur de centre québécois allait connaître une telle éclosion.
En quelques années, il est devenu une véritable valeur sûre pour le Tricolore et même plus. Il est devenu le premier joueur de centre.
Accompagné de Tomas Tatar et de Brendan Gallagher, non seulement a-t-il réussi à tenir tête aux meilleurs trio adverses, mais il a réussi à cumuler des points. Il vient de connaître deux saisons d'au moins 47 points.
Cependant, en séries, on a vu ses limites et celles de la formation du Tricolore. Dans des moments où il fallait produire, Nick Suzuki a réussi à en faire un petit peu plus, ce qui lui a valu une promotion sur le premier trio.
Mais la beauté de Phillip Danault c'est que son apport à l'équipe ne se limite pas à la feuille de pointage. Il est excellent en désavantage numérique en plus de pouvoir rivaliser avec les meilleurs joueurs adverses à 5 contre 5.
Si le CH veut prétendre à la Coupe Stanley dans un avenir rapproché, un joueur comme Phillip Danault est essentiel. Cela ne prend pas seulement des joueurs de centre comme Jesperi Kotkaniemi et Nick Suzuki.
Cela prend des joueurs qui pourront passer des minutes importantes sur la patinoire pour ouvrir leur ouvrir la voie. De plus, le CH n'a pas dans ses rangs un autre joueur capable de remplir ce rôle avec régularité dans l'immédiat.
Jake Evans est peut-être un joueur qui pourrait à long terme occuper ce rôle, mais pas tout de suite.
Danault, en plus d'être Québécois, est un joueur de centre important qui peut noircir la feuille de pointage. Alors la question est simple: pourquoi n'a-t-il pas déjà posé sa signature sur une prolongation de contrat?
La réponse est dans le camp de Marc Bergevin, mais le CH doit faire vite, sinon Danault deviendra le prochain Andrei Markov ou Alexander Radulov, deux joueurs que la Sainte-Flanelle a eu beaucoup de misère à remplacer.
D'ailleurs, on se demande encore qui jouera à la gauche de Shea Weber...