Patrik Laine prouve que Kent Hughes ne devrait pas trop attendre avant d'acquérir Pierre-Luc Dubois et ça en dit long

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Mathieu Charbonneau
26 juillet 2022 (12h31)

Le 23 janvier 2021, Patrik Laine passait aux Blue Jackets de Columbus avec Jack Roslovic en retour de Pierre-Luc Dubois et d'un choix de 3e ronde.

S'en est suivi une année difficile pour le Finlandais en Ohio alors qu'il a cumulé 10 buts et 11 mentions d'aide pour un total de 21 points en 45 parties avec sa nouvelle formation.

Comme il l'a affirmé Laine l'été suivant suite au départ de l'entraîneur John Tortorella, la relation avec ce dernier n'était pas à son meilleur. Laine ne s'est pas gêné pour pointer du doigt la fixation de « Torts » envers le jeu défensif pour expliquer sa séquence de 15 matchs sans but.

Voici ce qu'il avait dit à l'époque :

« J'imagine que chaque entraîneur a ses règlements à ce sujet, mais d'un autre côté, tu espères toujours pouvoir tirer profit de tes forces. Tortorella ne donnait pas de liberté à qui que ce soit, mais les attaquants veulent créer des choses offensivement.

Tu dois tricher un minimum si tu veux être l'un des bons marqueurs de la ligue. Et ce n'est simplement pas possible si les entraîneurs ne pensent pas de cette façon. Malgré tout, j'ai fait ce qu'on me disait. » - Patrik Laine

Tout ça pour dire que Laine ne semblait pas du tout heureux à Columbus. Il aura, quelque temps après avoir passé ce commentaire, accepté l'offre qualificative des Blue Jackets.

Dès ce moment, plusieurs pensaient que l'attaquant voulait simplement écouler le temps avant de devenir agent libre sans compensation, soit à l'été de 2023.

Ça ne vous fait pas penser à ce que fait actuellement celui qui a été impliqué dans sa transaction, soit Pierre-Luc Dubois?

Plusieurs pensent que le Québécois ne fait qu'attendre son autonomie, qui arrivera dans deux ans, afin de joindre le Canadien. Une stratégie qui peut avoir ses limites, comme l'a montré Laine.

En effet, tous pensaient que Laine allait utiliser cette stratégie de nouveau cet été lorsqu'il a décidé de ne pas aller en arbitrage salarial. Il a toutefois signé une lucrative entente de quatre saisons évaluée à 34,8 M$ (moyenne annuelle de 8,7 M$).

C'est pour dire qu'il a vraiment aimé sa saison avec l'organisation alors que Tortorella a quitté et que son rôle avec l'équipe s'est accentué.

Un changement d'entraîneur, c'est justement ce qui est survenu cet été à Winnipeg alors que Rick Bowness a été engagé au début du mois. Il installera assurément une nouvelle ambiance dans le club, chose qui pourrait fort bien plaire à Dubois.

Le numéro 80 des Jets, qui sort d'une saison de 28 buts et 32 mentions d'aide pour un total de 60 points en 81 parties, pourrait fort bien éclore sous Bowness, ce qui ferait augmenter sa valeur et qui sait, son amour pour l'équipe.

Il pourrait également apprécier de jouer, qui sait encore, avec Kyle Connor et un certain Cole Perfetti. S'il est remis de sa blessure à l'épaule subie l'hiver dernier, le jeune homme aura assurément un plus grand rôle dans l'organisation, et pourrait fort bien profiter de Dubois afin de lui aussi éclore.

Si Kent Hughes veut vraiment mettre la main sur le Québécois, il devrait profiter de l'occasion considérant sa valeur à la baisse dans les circonstances, alors que son agent l'a peinturé au coin du mur. Qui sait ce qui pourrait se produire d'ici deux ans?