Nous savons maintenant ce qui empêche les équipes de transiger présentement

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Mathieu Charbonneau
21 juillet 2022 (15h50)

Plus d'une semaine après l'ouverture du marché de l'autonomie, nous aurions pu nous attendre à plus d'action dans la LNH.

Avec le nombre d'équipes pris à la gorge (7 formations) et celles sous le plancher (2 formations), les transactions se font toujours attendre.

Les impatients en manque d'action dans la LNH, et surtout chez le CH, ne comprennent pas pourquoi il n'y a si peu de mouvement. Le journaliste Andy Strickland a peut-être un début de réponse à cette question.

Il semble, selon ce qu'un DG de la LNH lui a mentionné, que faire des transactions est très difficile par les temps qui courent.

« Fais-moi confiance. Déplacer de l'argent est difficile. Plus difficile que les gens ne le comprennent. » - Un DG de la LNH

Avec le plafond qui est stable depuis des années et qui n'augmentera vraisemblablement que très peu au cours des prochaines saisons, il semble que les DG ne soient pas trop enclins à recevoir de mauvais contrats.

C'est l'avenir de leur formation qui est en jeu, et il faut être très sélectif avec les joueurs qui se joindront à l'équipe.

D'un autre côté, il faut aussi savoir que de nombreux agents libres sans compensation poussent les formations à bouger. Les Nazem Kadri et John Klingberg, pour ne nommer que ces deux-là, doivent mettre énormément de pression aux DG afin de libérer de l'espace pour obtenir leurs services.

Il ne serait donc pas surprenant que le marché s'active prochainement. Comme à l'habitude, il suffit d'une seule transaction pour faire tomber le premier domino et activer le marché.

Selon la convention collective, les formations sont autorisées à dépasser le plafond salarial de 10�% durant l'entre-saison. Les équipes préférant attendre ont encore bien du temps afin de respecter la limite.

Ils pourront même jouer avec leur alignement à l'interne, au pire, à l'ouverture de la saison. Cependant, à voir le nombre de formations mal prises, il ne faut pas s'attendre à un statu quo.