Marc-Édouard Vlasic possède une solution radicale pour le reste de la saison 2019-20

PUBLICATION

Charles-Antoine Nicol
17 avril 2020 (10h21)

Depuis plus d'un mois déjà, les sports professionnels sont en pause, dont le hockey de la LNH, en raison de la crise entourant la COVID-19.

Bien que la santé est plus importante que le divertissement, il n'en demeure pas moins que les dirigeants du circuit Bettman tentent activement de trouver une solution afin de reprendre les activités et ainsi déterminer un vainqueur de la Coupe Stanley pour la saison 2019-20.

Relativement à cela, chacun à sa propre idée ou opinion au sujet de la présente campagne et Marc-Édouard Vlasic, qui était l'invité hier soir à Dave Morrissette en direct, ne fait pas exception à la règle. Toutefois, disons que sa solution est assez radicale et qu'elle ne conviendra pas dans l'imaginaire de tous :

Journal de Montréal -

«À part le coronavirus, rien ne presse» - Marc-Édouard Vlasic

En effet, si tout reposait sur les épaules du défenseur des Sharks de San José, qui possède une personnalité franche et directe, celui-ci dirait tout simplement adieu à la campagne 2019-20 :

« Tous les événements à travers le monde sont annulés, alors pourquoi pas les sports aussi? Il y aura du hockey l'année prochaine et l'année suivante. Il faut régler le problème du coronavirus avant de perdre la saison prochaine. »

« La santé de tout le monde, que ce soit les joueurs, les partisans ou les membres du personnel, devrait primer sur n'importe quoi. À part le virus, rien ne presse pour l'instant. »

Plus tard dans l'entretien, l'ancien des Remparts a tenu à spécifier que, puisque la Californie est un état assez touché par la crise, le principal intéressé natif de la région de Montréal a cru bon de se réfugier à son chalet du lac Tahoe afin de protéger sa santé au maximum :

« Aussitôt que l'interruption de la saison a été annoncée, je me suis réfugié au lac Tahoe avec ma femme et mes trois chiens. Nous sommes isolés du reste du monde. Nous sommes moins inquiets de la pandémie parce qu'il y a beaucoup moins de cas ici. »

Or, cet isolement à un inconvénient pour l'état physique de l'arrière de 6 pieds 1 pouce et 205 livres puisqu'il ne peut s'entraîner convenablement au moment d'écrire ces lignes et le tout affecterait définitivement son niveau de jeu si l'action devait reprendre :

« Je n'ai absolument rien pour m'entraîner. J'ai plus de choses à San José. Ici, je fais du paddle board et je me promène avec mes chiens. À part ça, je marche et je cuisine. »

« Si la saison reprenait dans deux semaines, je ne serais absolument pas prêt. Zéro. Je devrais m'entraîner 24 heures sur 24 pendant deux semaines pour être à 100 %. »

D'ailleurs, qu'en est-il de l'option de disputer des matchs sans partisans?

« Je trouverais ça vraiment plate! »

Bref, disons que Marc-Édouard Vlasic ne passe pas par quatre chemins pour affirmer ses propos.

Bien qu'il ait raison sur la majorité des points qu'il apporte, la LNH étant une entreprise qui cherche à effectuer des profits avant tout cherchera assurément à reprendre ses activités de la présente campagne afin de maximiser le plus possible les revenus, et ce, au détriment de l'ambiance dans les amphithéâtres.