Les partisans du Canadien se prononcent sur le plan pour l'avenir de l'organisation
On ne cesse de le répéter, la saison du Canadien de Montréal est très difficile.
Rien ne se passe comme prévu, alors que l'équipe arrive à peine d'une gloire inattendue cet été.
Cela dit, les performances du Tricolore et le degré d'humeur des partisans sont en constante corrélation, il est donc important d'en tenir compte. C'est d'ailleurs ce qu'a l'habitude de faire JiC dans le cadre de son émission à TVA Sports et il a lancé un sondage par le biais du compte Twitter de JiC TVA Sports.
La semaine dernière, la question posée portait sur les gestes à poser par l'organisation pour arranger les choses. Évidemment, le problème peut être réglé à long terme ou à court terme, selon la réponse choisie parmi les quatre possibilités.
1- Une reconstruction complète
2- Un grand ménage à l'interne
3- Une grosse transaction
4- Un miracle
Vous venez de voir les quatre choix de réponse offerts aux partisans. Dans l'ordre du plus au moins populaire, on préfère 1, 2, 4 et 3. C'est donc dire que la reconstruction et le ménage à l'interne représentent chacun le tiers des réponses, environ.
La surprise, c'est la dernière place de la transaction monstre. Seulement 10,8 % des personnes sondées souhaitent un échange majeur, une proportion bien peu importante, cela dit. C'est toutefois normal de voir un tel manque de popularité de cette option, et ce, pour plusieurs raisons.
D'abord, Marc Bergevin terminera son contrat à la fin de la saison et on n'a aucune idée de son potentiel retour au sein de l'organisation. Il est donc normal que la confiance et l'optimisme face à une transaction choc n'y soit pas.
Ensuite, il est bien beau de vouloir réaliser un gros échange, mais pour entrevoir une lumière au bout du tunnel, il faut donner. Bien entendu, les quelques lumières du CH ne sont absolument pas à vendre, que ce soit Suzuki, Caufield, Romanov ou autre.
Le ménage est une option qui semble avoir été envisagée, le problème, c'est que le bleu-blanc-rouge sort à peine d'un grand ménage.
Julien, Muller, Waite et plusieurs autres y sont passés derrière le banc à peine l'année dernière. Ce n'est pas toujours la faute des entraîneurs et cette option ne semble pas appropriée.
Finalement, lorsque l'on se tourne vers la reconstruction, il s'agit bien entendu d'une alternative logique. Il n'est donc guère surprenant qu'elle ait recueilli 33,3 % des voix. Néanmoins, il faut se questionner à savoir si c'est ce que les partisans veulent vraiment.
Poser la question, c'est y répondre. Voulons-nous passer une décennie sans gagner et lorsque l'équipe est construite en béton, elle ne perce pas la première ronde, même après cinq ans? Ici bien sûr, on fait allusion aux Maple Leafs de Toronto.
Lors de la saison 2017-2018, le CH en a bavé jusqu'à la fin. Lorsque la saison s'était enfin conclue, on a reçu l'annonce d'un « reset ».
C'était mal reçu des partisans souhaitant une reconstruction entière, mais il faut avouer que trois ans plus tard, l'équipe réinitialisée a atteint la finale de la Coupe Stanley.
Pendant ce temps, les Maple Leafs, les Oilers, les Sabres et les Coyotes ont ensemble remporté moins de rondes en séries en une dizaine d'années que nos glorieux en deux ans. Sans dire que les reconstructions ne fonctionnent pas, il faut avouer qu'elles n'ont rien de parfait.
