Certes, il a été l'officiel de plusieurs matchs où des coups ont été portés à des joueurs du Tricolore et qui sont demeurés impunis.
On n'a qu'à penser au coup que Brendan Gallagher a reçu à la mâchoire en 2020. Combiné à celui que Perry a eu hier soir, c'est assez pour avoir envie d'éplucher un peu plus les statistiques lorsque Lee est d'office dans un match des Canadiens.
En 100 matchs comme arbitre en chef d'un match de nos favoris, 1337 minutes de pénalité ont été décernées pour une moyenne de 13,37 minutes par match et Montréal a remporté 36 des 100 matchs pour une moyenne de victoire de 36 %.
Des chiffres qui démontrent une différence avec la moyenne globale des autres officiels du circuit, mais qui n'expliquent pas tout.
La crédibilité de l'arbitre n'est pas remise en cause sur les statistiques réelles qu'on peut voir sur papier, mais plutôt dans les chiffres qu'on ne peut voir, car c'est sur des pénalités qui n'ont pas été décernées que le travail de Chris Lee est controversé.
L'argument qui était le plus utilisé ces dernières années pour expliquer qu'en séries éliminatoires, les arbitres rangent leur sifflet ne tient plus la route aujourd'hui.
C'était vrai dans les années 70, 80 et 90, mais pas en 2021. Il y a maintenant deux arbitres en chef et les reprises vidéos devraient aussi servir, sans parler des officiels à l'extérieur de la patinoire.
Le jeu est de plus en plus plus rapide au fil du temps et plusieurs règlements seraient à revoir car ils sont laissés à la libre interprétation qu'un officiel en fait lors d'une situation qui se déroule à une vitesse fulgurante.
Oui, Chris Lee a été impliqué dans des matchs où des gestes douteux ont été posés, mais l'idée n'est pas de pointer un coupable, mais de trouver des solutions.
Monsieur Lee n'est que le reflet de l'arbitre qui ne veut pas influencer le résultat d'un match, comme de nombreux autres le font également, mais lorsqu'on se demande si un officiel qui ne décerne pas les infractions qu'il remarque influence ou non le résultat d'un match, force est d'admettre qu'il s'abstient mais que cela donne le même résultat.
Ceci explique en quelque sorte que certains analystes déclarent à chaque année, lors des séries, que le match de la veille était probablement l'un des pires de l'histoire au niveau de l'arbitrage qu'ils aient vu de leur carrière.