Cette situation tendue et toxique ne pouvait plus durer et toutes les coulisses ont peu à peu été révélées.
On apprend aujourd'hui par l'entremise de Martin Leclerc, de Radio-Canada, que John Tortorella avait demandé à ces adjoints de ne plus adresser la parole à l'attaquant québécois dès le départ du camp d'entraînement.
À ce moment, il était clair que le divorce était inévitable. L'entraîneur-chef ne le traitait plus avec respect et l'humiliait publiquement. Chose certaine, il semble y avoir un réel problème chez les Blue Jackets, et tous les indices pointent vers l'homme derrière le banc.
Devenu volubile récemment, Tortorella a mentionné à une radio locale qu'il avait demandé à Dubois d'expliquer sa décision de quitter l'organisation devant tous ses coéquipiers, une situation que le joueur a trouvé inacceptable.
Incroyable comment les choses se sont enchaînées rapidement dernièrement. L'été dernier, Dubois s'installait dans une maison flambant neuve à Columbus, car il croyait réellement que son avenir était avec les Blue Jackets.
Il a, par la suite, littéralement transporté l'équipe durant les séries éliminatoires. Il était partout sur la patinoire et, sans sa contribution, les Maple Leafs auraient avancé au tour suivant. Depuis, la relation avec Tortorella s'est envenimée et le voilà parti sous d'autres cieux.
La question mérite d'être posée : comment se fait-il que John Tortorella ait encore son emploi?
Duchene, Brobrovsky, Panarin... tous partis. Vous pouvez ajouter le nom de Pierre-Luc Dubois à cette liste, cependant l'entraîneur-chef est toujours là. Sa mentalité défensive semble plaire à son directeur général.
Il veut des joueurs dédiés qui travaillent fort à tous les soirs. Dubois en était un. On le répète, sans lui, les Blue Jackets n'avaient aucune chance dans la bulle. Pourtant, il a trouvé le moyen de le faire fuire.
Un joueur de concession ayant grandi dans l'organisation de Columbus qui doit plier bagage. La mentalité de Tortorella n'a toujours pas donné de résultat en séries éliminatoires.
En saison régulière, l'éthique de travail de ses joueurs est impressionnante, mais il ne reste rien dans le réservoir quand ça compte le plus. Les joueurs de talent sont essentiels pour une équipe qui veut connaître du succès.
Alors, ne serait-ce pas le temps de changer de cap? Si les choses continuent de la même façon, ce sera autour de Zach Weresnki et Seth Jones de considérer quitter le navire.
À suivre...
Crédit : Radio-Canada
L'échange Dubois-Laine, et le cirque de John Tortorella