Ils pourront donc, selon la convention collective, prolonger leur pacte avec le CH dès le 1er juillet prochain.
Cependant, selon ce qui a récemment été mentionné par Arpon Basu, aucune discussion entre le Canadien et le clan de l'attaquant ou le clan du défenseur n'a encore eu lieu. Il serait donc surprenant qu'une entente ait lieu dans les prochaines semaines.
Le journaliste de The Athletic en a même ajouté sur les négociation avec Slafkovsky. Il pense que le CH voudra conserver sa hiérarchie des salaires dans ses rangs. Un pacte au numéro 20 ne devra donc pas dépasser la moyenne annuelle de Nick Suzuki. Même si la plafond salariale a augmenté depuis la signature de l'entente du capitaine en octobre 2021.
Le clan de Slafkovsky pourrait cependant opter pour une tout autre stratégie, soit user à titre de comparatif une autre statistique. Ce sera le pourcentage de la masse salariale qui prend le contrat lors de sa signature qui sera la base de la négociation et non pas le salaire pure.
Comme j'en parlais dans une récente chronique sur justement le futur contrat à Slafkovsky, plusieurs n'analysent pas la situation de la hiérarchie sous le bon angle. Avec l'inflation et la hausse de la masse salariale, je crois qu'il faut il faut voir la situation d'une tout autre façon:
Habsetlnh - Un contrat de 64 millions vient d'être déclaré pour Juraj Slafkovsky
Au moment de sa signature, le 7,875 M$ par saison de Nick Suzuki prenait 9.66 % de la masse salariale du CH.
En ce qui concerne le pacte de Cole Caufield, il occupe à peu près le même pourcentage du plafond que Suzuki (9.52 %) mais sur une masse 83,5 millions de dollars (et non 81.5M $ pour le capitaine).
Si on fait le calcul avec un contrat de 8 M$, par exemple, pour Slafkovsky signé à l'été 2024, ce serait 9.09 % de la masse du CH lors de la saison 2024-2025 (88M $). Le capitaine serait donc au prorata encore le mieux payé de l'équipe.
La question est cependant de voir si Slafkovsky mérite un tel contrat ou pas. Basu le mentionne très bien, le jeune attaquant n'a qu'environ 50 matchs très productifs dans sa carrière. Il est encore à se demander s'il pourra conserver ce rythme sur du long terme.
Voyant comment travaille Hughes, il y a fort à parier qu'il prendra son temps et analysera son poulain encore un peu la saison prochaine avant de conclure un pacte. C'est ce qu'ils ont fait non pas seulement avec Caufield, mais aussi avec Samuel Montembeault la saison dernière.
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