Le club de golf à Céline Dion intéresse un ancien gardien du Tricolore
Propriétaire du Club de golf Le Mirage, situé à Terrebonne, Céline Dion songerait à se départir de cet actif, qui n'est plus aussi lucratif que par les années passées.
Devant cette opportunité, un groupe d'investisseurs composé de l'ancien directeur général des Canadiens de Montréal, Serge Savard, et l'ancien cerbère José Théodore, serait intéressé à acquérir l'ensemble des actifs sur le parcours de Terrebonne.
C'est du moins ce qu'a révélé un article du Journal de Montréal écrit de la main du journaliste François-David Rouleau, expert dans le domaine du golf.
En réalité, l'industrie du golf québécois est en perte de vitesse avec le vieillissement de sa clientèle et la difficulté à attirer des jeunes joueurs.
Malgré cela, le groupe immobilier Messier, Savard et Associés (MSA) serait intéressé à acheter Le Mirage, parcours détenu par la célèbre chanteuse Céline Dion.
Même si aucune pancarte ne figure devant l'entrée du prestigieux club terrebonnien, les investisseurs sont nombreux à s'y intéresser.
L'intérêt pour ce domaine luxueux ne date pas d'hier. Le potentiel pour la construction d'un complexe immobilier comme des tours à condos représente une mine d'or pour un promoteur.
Même si la réglementation municipale sur le zonage de ses terrains rend complexe les démarches, plusieurs hommes d'affaires ont multiplié les acquisitions au fil des dernières années en sol québécois.
Des terrains en Montérégie comme à Saint-Jean-sur-Richelieu ont été la cible des entrepreneurs en construction.
Dans une entrevue accordée au Journal de Montréal, le président du groupe immobilier, Mario Messier, n'a pas tenu à confirmer la nouvelle.
Selon le directeur général de l'établissement du Golf Le Mirage, plusieurs investisseurs ont cogné à la porte depuis le décès du mari de Céline Dion, René Angélil, en 2016.
En plus de la luxure, les investissements en rénovations des infrastructures se sont multipliés depuis les dernières années.
En 2008, le réaménagement du bâtiment principal ou réside le restaurant, les salles de réception et le club house avait coûté près de 20 millions de dollars au propriétaire.
En 2016, un autre investissement frôlant les 2 millions de dollars a été ajouté pour moderniser le parcours.
Malgré ces investissements et la beauté du parcours, les experts demeurent d'avis qu'il serait surprenant que l'ensemble des biens excèdent une valeur de 20 millions de dollars à la vente.
Le plus gros problème demeure l'emplacement géographique du terrain en zone agricole.
Un promoteur immobilier devra remuer ciel et terre pour obtenir l'aval de la Commission de la protection du territoire agricole du Québec et celui de la Ville de Terrebonne afin d'ériger de nouvelles constructions résidentielles d'envergure.
Toutefois, cela n'est pas impossible. On a vu plusieurs exemples de dézonage sur les terrains de golf dans les dernières années.
