Celui-ci nous rappelait celle vécue avec le joueur ayant servi de monnaie d'échange pour acquérir l'actuel numéro 13, soit Alex Galchenyuk.
En effet, habituellement employé au centre, le fils de Tie a fait un tour à l'aile gauche pour une durée de trois matchs avant d'effectuer un retour au poste de pivot pour la dernière rencontre.
D'ailleurs, on se souviendra des commentaires du principal intéressé et de Claude Julien évoquant que Domi est davantage menaçant au milieu d'une unité offensive.
Or, qu'il ne le sache ou pas, le natif de Winnipeg a un avantage considérable à évoluer au centre plutôt qu'à l'aile gauche, surtout si l'on se fie à l'exercice réalisé par le journaliste Guillaume Lefrançois de La Presse plus tôt ce matin :
Nous vous conseillons fortement de lire l'article placé en pièce jointe tout juste ci-dessus, mais pour vous faire simple, nous allons vous résumer le travail réalisé par Lefrançois.
Ce dernier a tenté de prédire le prochain contrat de Max Domi - qui, rappelons-le, devra être renouvelé à la fin de la présente campagne - selon les critères suivants (que l'attaquant de 5 pieds 10 pouces et 187 livres devrait respecter à sa prochaine signature) :
Sur tous les contrats signés depuis l'été 2017 :
- Étant d'une valeur supérieure à 4 999 999$
- Par des attaquants en étant à leur troisième entente professionnelle
- Ayant accès aux droits à l'arbitrage
En prenant compte de ces filtres, l'auteur des lignes de La Presse a recensé pas moins de douze ententes (sept ailiers et cinq centres) en ajoutant celle de J.T. Miller qui a été rejeté par la suite, car ce dernier faisait beaucoup trop la navette entre l'aile gauche et le centre, et le constat est assez significatif.
C'est qu'en considérant cette liste, Lefrançois illustre, en divisant le salaire de ces joueurs et leur production offensive de leur dernière saison avant de signer leur nouvelle entente, que les centres obtiennent un meilleur revenu annuel pour leur récolte de points que les ailiers lorsque vient le temps de signer leur contrat.
Moyenne du revenu par point obtenu :
Centres (échantillon de cinq joueurs) : 114 800 $
Ailiers (échantillon de sept joueurs) : 102 082 $
Bref, en considérant ces chiffres à la production de Max Domi, qui devrait terminer la présente campagne à 57 points.
Si l'on effectue une simple règle de trois, le choix de premier tour en 2013 des Coyotes se verrait donc servir un salaire annuel de 6,5 millions par Marc Bergevin s'il demeure au centre, contrairement à 5,8 millions en évoluant à l'aile.
Comme l'explique Guillaume Lefrançois, cet exercice purement mathématique ne considère pas plusieurs autres facteurs pouvant influencer la prochaine entente de Domi et peu importe, ce dernier devrait demeurer à Montréal pour plusieurs saisons encore.
Néanmoins, Marc Bergevin devra tout de même conserver quelques dollars de côté, car d'ici deux ans, les ententes de Phillip Danault,
Jeff Petry, Brendan Gallagher, Jesperi Kotkaniemi, Ryan Poehling et Cale Fleury devront tous être renouvelées, de quoi donner des maux de têtes au DG de la Sainte-Flanelle.