Bien entendu, rien n'a été officialisé, mais pour la première fois depuis le 12 mars, on semble de plus en plus près d'un retour du hockey dans nos téléviseurs. Toutefois, comme dans tout bon plan B, survient des questions et des inquiétudes sur le sujet.
Si les interrogations autour du format de la reprise semblent majoritairement avoir été répondues, ces dernières sont maintenant concentrées sur le protocole qui devra être appliqué pour que le retour au jeu s'avère sécuritaire pour tous. Selon les dires d'une source faisant partie de l'Association des joueurs, ce dossier sera bien plus long à régler que la formule des séries, étant donné qu'il ne peut y avoir de zones grises. Les dirigeants, tout comme les joueurs, devront être assurés de leur sécurité.
Vu les circonstances, il serait fort possible qu'un hockeyeur décide de ne pas rejoindre son organisation et reprendre le jeu. Notamment, si ce dernier craint pour sa santé. La question étant : comment les dirigeants comptent-ils s'y prendre dans de telles situations?
Selon le réseau TVA Sports, le point n'a pas encore été abordé. Cependant, un dirigeant de la LNH ayant préféré conserver l'anonymat aurait révélé que si un joueur voulait demeurer à la maison pour des raisons liées à la pandémie, il sera en droit de le faire. Aucune suspension ne sera effectuée par le circuit Bettman et l'organisation ne sera pas pénalisée en perdant une place sur sa formation, qui devrait être de trente joueurs.
Cette même source s'attend à ce que plusieurs hockeyeurs choisissent de ne pas revenir cette saison. Rappelons qu'en mars dernier, le feu vert avait été donné aux joueurs afin qu'ils puissent retourner dans leur pays d'origine auprès de leur famille. Toutefois, la saison prochaine, les règles seront de retour à ce qu'elles étaient et la suspension sera applicable si l'athlète ne se rapporte pas à son équipe.