Cette transaction n'est cependant pas une urgence et elle n'aura lieu que si elle est bonne pour l'organisation.
Quand on regarde les dernières transactions dans la LNH, comme celles impliquant impliquant Brent Burns et Max Pacioretty par exemple, plusieurs pensent que la valeur de Petry est actuellement très basse sur le marché.
Surtout quand on sait que Petry touchera un salaire moyen de 6,25 M$ pour encore trois saison selon Capfriendly. Un contrat qui, ironiquement dans sa situation, a été signé en pleine pandémie alors qu'il était en connaissance de cause.
Un aspect pourrait toutefois avantager Hughes dans ce dossier, malgré l'impact du contrat du défenseur sur la masse salariale. Depuis mercredi dernier, Petry est plus riche de 3 M$ alors qu'il a mis la main sur son bonus de signature.
L'équipe qui mettra la main sur lui n'aura que 4,5 M$ à lui verser au lieu des 7,5 M$ initialement prévus dans son contrat pour cette année. C'est un élément non négligeable pour les formations qui ont besoin d'augmenter leur masse salariale et qui sont moins fortunées.
Nous pouvons penser aux Coyotes de l'Arizona et aux Sabres de Buffalo, pour ne nommer que ceux-ci, qui ont des budgets d'opération moins élevés que la moyenne des autres formations.
Un autre élément qui joue en faveur de Hughes est qu'il est patient. Tôt ou tard, une équipe qui recherche un défenseur expérimenté et qui n'arrive pas à l'obtenir sur le marché de l'autonomie renchérira assurément son offre pour Petry.
Il y a fort à parier que le dossier de John Klingberg joue fort en ce moment. Hughes a d'ailleurs, sans vraiment le dire, passé ce message aux journalistes lors de son dernier point de presse.
Un dossier à suivre attentivement...