Le propriétaire du groupe CH a dû agir et se tourner vers l'avenir.
C'est alors que des têtes sont tombées l'une après l'autre. Du DG Marc Bergevin, au chef du recrutement Trevor Timmins et, ultimement, celle de l'entraîneur-chef Dominique Ducharme, le grand ménage, pour ne pas dire le coup de balai, a été fait sans tourner les coins ronds.
Ces changements étaient nécessaires, certes, mais ce serait une erreur de mettre tout le blâme sur les gens qui étaient en poste.
Les contre-performances des joueurs, les blessés et plusieurs autres facteurs étaient également en cause. Néanmoins, avec les récents succès de l'équipe, on peut facilement sentir que le vent de fraîcheur a fait son oeuvre.
Bergevin et sa bande ont aussi fait des bons coups. En fait, le nouveau directeur général, Kent Hughes, peut jouir d'une chance que Bergevin lui-même n'avait pas à son arrivée à Montréal, c'est-à-dire une banque d'espoirs plus que respectable.
À ce jour, comme le mentionne si brillamment mon collègue Mathieu Charbonneau dans un article paru récemment, trois des neuf meilleurs pointeurs de la LHJMQ appartiennent aux Canadiens.
Nous pouvons facilement y ajouter les noms de Kaiden Guhle, Jesse Ylonen, Mattias Norlinder, Sean Farrell et j'en passe.
Ces espoirs de haut niveau forment l'héritage laissé par l'ancien état-major du CH, alors que Bergevin n'avait rien de bien juteux à se mettre sous la dent à son arrivée en mai 2012.
En effet, outre Alex Galchenyuk, qui fut la première sélection du club sous l'ère Bergevin, les meilleurs espoirs de la concession étaient Jarred Tinordi, Nathan Beaulieu, Danny Kristo, Greg Pateryn et Yannick Weber.
SONDAGE | ||
Êtes-vous satisfaits par l'équipe et l'héritage laissés par le clan Bergevin? | ||
Oui | 381 | 48.9 % |
Non | 398 | 51.1 % |
Liste des sondages |