Rencontré par La Presse samedi dernier lors de la Classique KR à Boisbriand, le principal intéressé a mentionné avoir pris cette décision plus pour le côté business que pour le coeur. Voyant le nombre d'attaquants sous contrat pour la prochaine saison, il a décidé d'opter pour une formation avec laquelle il aura toute les chances du monde d'obtenir un poste dans la LNH.
En effet, le CH possède actuellement 14 attaquants ayant en poche un contrat à un volet dans la LNH. L'attaque est tellement congestionnée que même Rafaël Harvey-Pinard, qui a connu toute une saison avec le CH en 2022-2023, pourrait commencer la prochaine campagne à Laval, car il est l'un des seuls attaquants à ne pas passer au ballottage en cas de renvoi.
La situation à Boston est bien différente, surtout depuis ce mardi matin alors que Patrice Bergeron a officiellement annoncé sa retraite. Son non retour avec le club et, qui sait, un David Krejci qui l'imitera éventuellement rendra la tâche un peu plus facile à Richard. À ce jour, seulement 12 attaquants des Bruins ont un contrat à un volet, dont les énigmatiques Patrick Brown, Jayson Megna L'ancien du CH préfère donc miser sur ses performances à lui à Boston et non sur les échecs des autres à Montréal.
On pourrait penser que Richard, qui a plus de 400 parties d'expérience dans la LAH, commencera la saison à Providence. Mais son bas salaire annuel de 775K $ dans la LNH (450K $ dans la LAH) pourrait l'aider. En effet, Richard a cru comprendre avec ses conversations avec le DG Don Sweeney que le budget de l'équipe est limité, surtout qu'ils doivent signer le jeune Jeremy Swayman et qu'ils n'ont que 5M $ de jeu. Avoir des patineurs efficaces et à bas salaire comme Richard aidera surement à alléger la masse salariale du club.
De son côté, l'entraîneur-chef des Bruins, Jim Montgomery, lui a mentionné être à la recherche de vitesse, chose que Richard a. Le Québécois devra toutefois connaître un bon camp, car Montgomery ne lui a pas encore promis une place à Boston pour l'ouverture de la prochaine campagne.
À la vue de ces nouveaux éléments, nous pouvons comprendre la décision de Richard. À maintenant 26 ans, il n'a plus vraiment le temps d'attendre après les autres et doit dès maintenant prouver qu'il peut jouer dans la grande ligue.
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