Cette dernière opposera une sélection des ligues régionales composées de candidats pour Équipe Canada junior à l'équipe nationale junior de Russie, dans le cadre du processus d'évaluation d'Équipe Canada en vue du Championnat du monde de hockey junior en décembre prochain.
Du côté de la Ligue junior majeur du Québec, les noms d'Alexis Lafrenière, de Hendrix Lapierre et de Benoît Olivier-Groulx sont sur toutes les lèvres des dépisteurs québécois et il s'agit par le fait même d'une belle occasion pour revoir ces jeunes espoirs en action.
Toutefois, le recruteur des Predators de Nashville, Jean-Philippe Glaude, portera plutôt son intérêt vers un joueur qui passe sous le radar dû à son petit gabarit. Cet attaquant québécois de 5 pi 7 po n'a pas été sélectionné par aucune formation de la Ligue nationale à sa première année d'admissibilité au repêchage.
Xavier Simoneau, joueur de centre et capitaine pour les Voltigeurs de Drummondville, a récolté 57 points en 55 rencontres de saison régulière en 2018-2019. Au moment d'écrire ces lignes, il totalise sept buts et 16 aides pour un total de 23 points en 16 matchs.
Selon Glaude, la combativité et l'intensité dont fait preuve l'attaquant de 18 ans malgré la déception sont parmi les raisons qui le poussent à avoir un intérêt envers lui.
Le recruteur souligne notamment le fait que les statistiques dans ce type d'événement ne sont pas nécessairement ce qui risque d'attirer l'attention. Il soutient l'importance de voir l'adaptation d'un joueur comme Simoneau face à des joueurs plus vieux et plus expérimentés de l'autre côté.
Tu joues contre des gars de 18, 19 ans majoritairement dans un contexte plus relevé. Es-tu capable d'aller faire les petits détails qui font la différence et que les entraîneurs vont éventuellement aimer? »
Le Québécois tentera de prouver aux équipes de la Ligue nationale qui ont levé le nez sur lui qu'elles ont eu tord.
Jean-Philippe Glaude croit sincèrement que si un joueur possède le même niveau d'engagement dans ces événements où il est sorti de sa zone de confort, c'est un bon indice qu'il pourrait réagir positivement dans un camp des recrues, par exemple.
Crédit : TVA Sports
UN ESPOIR QUÉBÉCOIS QUI PASSE SOUS LE RADAR