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Gerard Gallant brise le silence

PUBLICATION
Mathieu Charbonneau
19 janvier 2020  (17h18)
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Trois jours après avoir été limogé par les Golden Knights de Vegas, Gerart Gallant a brisé le silence dans un entretien avec le «Journal Pioneer», un quotidien de sa ville natale de Summerside, dans l'Île-du-Prince-Édouard.

«J'ai été assez surpris quand c'est arrivé. Tu ne l'anticipes pas quand cela fait deux ans et demi que tu es à la barre de l'équipe.»

« J'étais un coach invité au Match des étoiles il y a une semaine et on était au premier rang de notre division (Pacifique). Mais on a perdu quatre matchs de suite et les choses ont vite changé. Ils ont pris une décision, que je n'aime pas, mais il faut tourner la page. »

L'homme de hockey a été catégorique, il n'en a pas fini avec le hockey. Il semble être ouvert à recevoir des appels d'équipes de la LNH.

«Je suis loin d'avoir fini, a indiqué l'homme de 56 ans. J'aime être entraîneur. Si une occasion se présente, je vais assurément la considérer avec Mike [Kelly, son adjoint de longue date]. Mike est un bon gars, nous travaillons ensemble depuis belle lurette.»

En attendant un retour dans la LNH, Gallant est de retour chez lui, à Summerside sur l'Île-du-Prince-Édouard. Il assistait, lors de son entretien avec le journal local, à un match des Capitals de Summerside Western, un club junior pour lequel son fils Jason est entraîneur adjoint.

Le premier entraîneur-chef de l'histoire des Golden Knights a cumulé une fiche de 118-75-20 à Vegas. Son congédiement est survenu moins de deux ans après qu'il ait remporté le trophée Jack-Adams, remis à l'entraîneur-chef par excellence.

Cette même année, il avait mené l'équipe d'expansion en finale de la Coupe Stanley, qu'ils ont perdue contre les Capitals de Washington.

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