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Connor McDavid revient sur le malaise de la loterie de 2015

PUBLICATION
Annie C.
10 avril 2020  (0h11)
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Il y a presque cinq ans, Connor McDavid était la perle de la séance de repêchage.

À l'âge de seulement 15 ans, les recruteurs étaient tous unanimes pour dire qu'il s'agissait d'un jeune phénomène dont le talent rayonnait à l'échelle internationale.

Certains avançaient même qu'il possédait le potentiel pour devenir meilleur que Sidney Crosby.

Si les 30 formations de la LNH souhaitaient mettre la main dessus, c'est plutôt les Oilers d'Edmonton qui, pour la troisième fois en cinq ans, ont gagné la fameuse loterie.

Qui ne se souvient pas d'avoir regardé Connor McDavid marcher dans le hall du studio avec une caméra dans le visage après qu'Edmonton ait gagné à la loterie du repêchage, et ont déterminé que l'expression de malaise sur son visage signifiant qu'il était déçu que son destin allait se diriger chez les Oilers?

Figurez-vous que si l'expérience était à refaire, le capitaine de la formation albertaine ne répéterait pas l'expérience.

C'est ce que rapporte Ryan Rishaug du réseau TSN via son compte Twitter. Interrogé à ce sujet, le principal intéressé mentionne qu'il ne serait pas allé au studio pour être en direct quand cela s'est produit.

Notamment pour la façon dont sa réaction a été analysée dans les médias.

En effet, les images de cette séquence ont fait le tour des réseaux sociaux en insinuant que le jeune prodige n'était pas du tout enchanté de se retrouver à Edmonton.

Toutefois, la vérité étant plutôt que McDavid est une personne calme et posée et qu'il ne s'emballe pas facilement.

Les médias ont simplement cherché des signes démontrant qu'il ne voulait pas faire partie de cette équipe, car ils ne voulaient pas le voir enfiler cet uniforme.

D'autant plus qu'en 2015, la plupart ne voyaient qu'un talent unique qui serait gaspillé chez les Oilers.

Les rumeurs l'ont fait sortir de l'Alberta plus d'une fois, mais la réponse du joueur de centre est claire aujourd'hui :

« Je veux être ici », a-t-il dit. « Si je ne voulais pas être ici, je n'aurais pas signé un contrat de huit ans. »

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