Aujourd'hui on a eu le parfait exemple que Jonathan Drouin est maintenant un vrai leader
Drouin a cette « attitude » que Bergevin recherche chez ses joueurs.
Donc il apprécie certes cette transaction qu'il a conclue le 15 juin 2017, alors qu'il a échangé Mikhail Sergachev pour acquérir les services du Québécois.
La semaine dernière, à la suite du revers de 6-3 contre les Jets de Winnipeg, alors que le Canadien de Montréal a eu les devants 2-0 et 3-1, Drouin y est allé d'un dialogue très animé envers ses coéquipiers.
Ce n'était pas dans les habitudes du numéro 92 de s'exprimer ainsi, mais avec la maturité acquise depuis deux ans, on peut maintenant lui coller le qualificatif de « leader ».
Sur la glace, il est engagé, tout comme il l'est envers ses coéquipiers et les jeunes du groupe.
T'sais, on est rapide sur la gâchette au sujet de Drouin, s'il crée un revirement, on le fusille... s'il arrive plus mollo sur le long de la rampe, on devient frustré.
Mais, cette année, il réalise suffisamment de bonnes choses qui méritent d'être soulignées, comme son leadership. Ce matin, par exemple, Drouin a passé du temps avec Jake Evans ainsi qu'Alexander Romanov.
Il s'occupe bien des jeunes de l'équipe, comme des vétérans ont pris soin de lui à son arrivée dans cette jungle montréalaise.
En plus d'aider les jeunes du club, Drouin s'aide lui-même en agissant de la sorte et c'est palpable dans son jeu. Depuis l'amorce de ce calendrier de 56 matchs, il a récolté un total de 13 points, dont deux buts, en 20 duels.
Il n'est pas parfait, mais il est engagé et il joue avec beaucoup de passion. Nous devons rendre à César ce qui lui appartient.
